"On organise une rencontre entre des artistes sur scène et un public", explique simplement Jérôme Tréhorel. 2:00
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Margaux Lannuzel
Au micro d'Emilie Mazoyer, Jérôme Tréhorel, directeur du festival, commente les chiffres de l'édition 2019, qui a accueilli 270.000 personnes jusqu'à dimanche soir. 
INTERVIEW

Jérôme Tréhorel le reconnaît, il n'a vu que des "petits bouts" de son propre festival. Directeur des Vieilles Charrues, le Breton s'est "baladé de service en service" pendant quatre jours, "pour voir si tout allait bien et prendre l'énergie du public". Bilan ? 270.000 visiteurs et plus de 7.000 bénévoles, indique le responsable à Europe 1 à l'issue du week-end. Au micro d'Emilie Mazoyer, il fait le bilan de l'édition 2019 sur Europe 1. 

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"La culture doit être accessible à tous"

"Même si on démarre le festival un peu fatigués, parce que toutes les équipes bossent d'arrache-pied depuis des mois, voir le public heureux, c'est le plus beau cadeau", sourit Jérôme Tréhorel. "On est sur un secteur à part, la culture, qui doit être accessible à tous", estime-t-il. "Il faut prendre quelques vigilances, des dispositions pour que les artistes puissent circuler, que les publics puissent les rencontrer. C'est ce qu'on essaie de faire."

Concrètement, le festival, qui fonctionne sur un modèle associatif basé à 80% sur les recettes des billets d'entrée, maintient les prix à 44 euros par jour depuis cinq ans. "Organiser une rencontre entre des artistes et un public, c'est ça qui doit être notre première motivation", martèle le directeur. "C'est la nôtre aux vieilles charrues, c'est le prix mais aussi l'éclectisme de la programmation."

Un coût de la programmation "un peu à la hausse"

Pour conserver ce tarif, l'une des "pistes" envisagées par Jérôme Tréhorel et son équipe consiste à laisser une partie des installations du festival sur le site toute l'année. "On ne génère pas de revenus supplémentaires et le coût de la programmation évolue toujours un peu à la hausse", justifie le directeur. 

Une pérennisation des infrastructures permettrait de "monter plus vite, moins cher et de continuer 'l'aventure Charrues' pendant encore 20, 30 ou 40 ans", se plaît-il à imaginer.