Titanic : à Lyon, une exposition immersive raconte l’histoire du paquebot
Voyager sur le Titanic et vivre au plus près le naufrage du paquebot le plus célèbre du monde, c'est ce que propose une toute nouvelle exposition qui a ouvert ses portes à Lyon cette semaine. Une exposition "immersive" qui permet de tout savoir sur cet incroyable voyage de 1912.
Tout savoir sur le voyage du Titanic en 1912 et sur tous les "hasards malheureux" qui ont conduit au naufrage du bateau pourtant déclaré "insubmersible", voilà l'objectif affiché de l'exposition immersive qui a ouvert à Lyon. Vous pourrez voyager sur le célèbre bateau et surtout entrer dans la peau d'un des 2500 passagers grâce à la réalité virtuelle.
Une expérience de réalité virtuelle pour vivre le naufrage comme un passager
Dans ce palais flottant, qui prit la mer en avril 1912, tout est plus vrai que nature : de l'escalier monumental, à la salle à manger grand luxe en passant par la cabine de passager, sans oublier de vrais objets présents sur le Titanic, que nous détaille Victoria Brahmi, responsable d'exploitation.
"Nous avons un violon ayant appartenu à un musicien présent sur le navire. Nous avons aussi des meubles, qui étaient réellement sur le Titanic et qui ont été restaurés." A cela s'ajoute "des lettres d'époques, écrites par des passagers à leurs familles au début de la traversée."
Mais le plus impressionnant reste la réalité virtuelle, qui permet de vivre le naufrage exactement comme un passager, explique Marine, une visiteuse, complètement bluffée.
"J'ai trouvé ça incroyable ! Il n'y a pas de mots ! On est complètement pris par l'émotion, c'est vraiment fou. En fait, on arrive d'abord sur le pont du Titanic. Et ensuite nous sommes transportés dans le grand escalier. Et d'un moment à l'autre, des gens viennent nous voir pour nous donner des gilets de sauvetage", décrit-elle.
"Et en fait, on est pris dans le naufrage et c'est vraiment incroyable à vivre. Comme si on y était des années plus tard. J'étais Rose, comme dans le film, avec mon Jack !", plaisante la visiteuse. Jack n'est pas Leonardo Di Caprio, mais bien son mari qu'elle désigne lors de son témoignage. L'exposition fait très souvent le parallèle avec le film de James Cameron, pour le plus grand plaisir des visiteurs.