Écrivain, poète, homme politique... Découvrez aussi Victor Hugo décorateur dans une exposition étonnante
Ses classiques sont connus de tous : "Notre-Dame de Paris", "Les Misérables", des chefs d'œuvre ancrés dans tous les esprits. Mais le dramaturge avait une autre passion : une obsession pour la décoration d'intérieur. La Maison de Victor Hugo accueille une exposition qui revient sur ce penchant artistique moins connu.
"Une maison petite avec des fleurs, un peu de solitude, un peu de silence, un ciel bleu", tel que l'écrivait Victor Hugo dans Les Contemplations. L'auteur, célèbre également pour Notre-Dame de Paris ou Le Dernier jour d'un condamné, avait une passion : la décoration d'intérieur.
Un violon d'Ingres dont les contours sont dévoilés jusqu'au 26 avril 2026 à la Maison de Victor Hugo, dans le 4e arrondissement de Paris.
Un serial déménageur
À travers l'exposition "Hugo décorateur", le public découvre que le dramaturge était un collectionneur compulsif d'objets curieux et précieux chinés pour refléter son esprit bouillonnant. Elle réussit avec densité à recréer avec des photos mais aussi de vrais meubles les décors passés de ses maisons.
Serial déménageur, en mai 1856, Hugo devient pour la première fois propriétaire à Guernesey, la Hauteville house. C’est là qu’il écrira, entre autres, Les Misérables. L’auteur mélange chinoiseries et objets gothiques, lit à baldaquin style Louis XIII, verres vénitiens et coffres de carrosses.
Il fait graver au-dessus des portes des citations comme : "Bon roi, roi qui s'en va". ll dessine lui-même les plans de réfection de sa cheminée, et se fait une salle de billard, mais la ferme avec un cadenas dont lui seul possède la clé.
De retour à Paris en 1870 rue de Clichy, puis avenue d'Eylau depuis rebaptisé avenue Victor Hugo de son vivant, c'est là qu'il va décorer une dernière fois son intérieur avec passion.
Quand on lui demandait l’adresse de son hôtel particulier il répondait alors fièrement : "Victor Hugo, en son avenue, Paris."