Il y a une semaine, le chef de l'Elysée Guillaume Gomez annonçait qu'il raccrochait son tablier pour prendre de nouvelles fonctions. Il est désormais représentant de la gastronomie française auprès d'Emmanuel Macron et son ancien poste est à pourvoir.
Un cuisinier soumis au devoir de réserve
Un poste autant convoité qu'éprouvant puisqu'il faut être à la fois un as des fourneaux et un professionnel de la communication. Le chef de l'Elysée doit savoir tout faire. Il est amené aussi bien à recadrer un commis qui rate une sauce qu'à adresser ses respects à la Chancelière allemande. Il est la vitrine de l'Elysée, en plus d'être soumis à un devoir de réserve. Les sorties politiques dans les médias sont évidemment proscrites.
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La discrétion est le maître-mot de son travail. "Rien ne doit sortir. Vous êtes amené à vivre proche du président et de sa famille. Vous êtes parfois témoin de rencontres non-officielles. C'est quelque chose qui est extrêmement important", détaille Gilles Bragard, fondateur du club des Chefs des Chefs.
Quelques noms de cuisiniers multi-étoilés
Idéalement, il faudrait donc un candidat qui connaisse déjà le fonctionnement de la maison. Sauf que, selon les informations d'Europe 1, le successeur de Guillaume Gomez devrait être recruté à l'extérieur de l'Elysée : une première depuis plus de cinquante ans. Ses deux adjoints, qui sont actuellement chefs par intérim, ne sont pas intéressés pour prendre sa suite à cause de la pression.
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Pourtant, les candidatures sont nombreuses. Quelques noms circulent, notamment des cuisiniers multi-étoilés qui quittent leur établissement, comme le chef du Ritz ou encore celui du restaurant Paul Bocuse. Mais il y a également en lice des chefs plus discrets, à l'image de Fabrice Desvignes, meilleur ouvrier de France, aux commandes des cuisines de la présidence du Sénat. Elle est l'une des tables les plus méconnues du pays, mais l'une des plus prestigieuses.