Jean-Pierre Mocky laisse derrière lui une filmographie de plus de 60 longs-métrages. 1:10
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Thibaud Le Meneec , modifié à
Invitée à réagir sur Europe 1 à la mort Jean-Pierre Mocky, la comédienne Josiane Balasko a loué l'excentricité et la passion du cinéaste disparu jeudi à l'âge de 86 ans.

Grande gueule, "anar", rebelle… Pour Josiane Balasko, Jean-Pierre Mocky était avant tout un "personnage haut en couleurs" et un "fou de cinéma", comme elle l'a expliqué sur Europe 1 jeudi soir, après avoir appris la mort du cinéaste de 86 ans.

Balasko s'est "toujours amusée" avec Mocky

"Il avait le démon du cinéma", résume l'actrice, que Jean-Pierre Mocky avait dirigée dans Une Nuit à l'Assemblée nationale, en 1988. "C'était assez rigolo, je me suis toujours amusée [avec lui]. Il y avait une scène où je violais Michel Blanc, toujours un plaisir (rires), c'est quand même un film où il a passé la moitié de son temps à poil. Il n'y a que Mocky pour persuader des acteurs, surtout Michel, de faire une chose pareille !"

Le cinéaste était surtout "un metteur en scène excentrique", selon Josiane Balasko. "Il a fait des films vraiment hors normes. Ce qu'on racontait sur lui, c'est qu'il avait l'envie de travailler extrêmement vite. Il arrivait à peine sur un plateau qu'il disait 'moteur !' alors que la caméra n'était même pas installée. Il avait une frénésie à travailler et il a travaillé pratiquement jusqu'à la fin. Il avait acheté un cinéma, le Brady, où il projetait des films. Il a fait des choses qui sont des classiques", conclut-il.