Montres, sacs... Des dizaines de produits contrefaits sont exposés dans les allées du musée. 1:18
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Marie Gicquel, édité par Yanis Darras , modifié à
Faux sacs, fausses montres... Les contrefaçons sont parfois plus présentes autour de nous que l'on ne le pense. Alors, au musée de la contrefaçon à Paris, des dizaines d'objets sont exposés et des conseils proposés pour aiguiller au mieux les visiteurs à apprendre les bons réflexes.

C'est un musée un brun insolite. Niché dans le 16e arrondissement de Paris, le musée de la contrefaçon attire près de 10.000 curieux chaque année. Dans les couloirs de l'établissement, des crèmes pour le corps, des jouets et même des tronçonneuses sont exposés. Une seule particularité : tous ces objets sont des copies. 

Une multitude de produits

"Qui peut imaginer qu'il peut y avoir des contrefaçons de tronçonneuses?", s'amuse au micro d'Europe 1, Delphine Sarfati-Sobreira, la directrice du musée. Et des produits contrefaits, il y en a des dizaines ! Les bouteilles de shampoings par exemple, "la douane en saisit chaque année des centaines de milliers. Ce sont des produits qui ne sont pas testés, dans lesquels manquent un certain nombre de produits comme des anti-allergènes par exemple. Et, ils peuvent avoir des conséquences dramatiques", explique-t-elle. 

Dans les vitrines, les visiteurs pourront aussi trouver les stars des contrefaçons : sacs de luxe, montres, baskets, parfums, et même des copies de quelques tableaux de maîtres, comme "ce faux Matisse, que le tribunal nous a donné et qui a été retrouvé par quelqu'un chez son grand-père", souligne Delphine Sarfati-Sobreira. 

Acheter le bon produit au bon endroit

Un musée étonnant mais rempli de conseil, alors même que 37% des consommateurs qui ont acheté une contrefaçon pensaient se procurer l'authentique. Parmi les bonnes astuces à appliquer, il faut "se demander lorsque l'on achète un produit, si on l'achète au bon endroit. Si on a un doute, c'est qu'il y a un risque", précise la directrice de l'établissement. 

Et certains profitent de leur visite pour y déposer aussi des produits contrefaits. Le musée se charge alors de les envoyer directement à la destruction, facilitant ainsi les démarches pour les visiteurs.