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Guillaume Perrodeau
Alors que l'écrivain vient de sortir son nouveau livre, "Ghost in Love", il se confie sur son travail d'écriture et son métier de romancier.

Marc Lévy vient de sortir son 20ème roman : Ghost in Love. Chaque nouveau livre de l'écrivain est un succès, faisant de lui l'un des romanciers français les plus vendus. Chez Anne Roumanoff mardi, l'écrivain revient sur ses succès mais aussi sur les caractéristiques de son métier.

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"Quand une critique négative est fondée, ça vous rend service"

"Il ne faut pas se prendre pour ce que l'on n'est pas", souligne Marc Lévy en préambule. Malgré son succès, l'auteur joue la carte de la modestie, gêné par une certaine sacralisation du métier d'écrivain. "Il y a des métiers bien plus importants que le mien", remarque-t-il, louant par exemple le travail des infirmières ou des aides-soignantes au micro d'Europe 1.

Si Marc Lévy est très lu, il est aussi parfois très critiqué. Avec le temps, le romancier confie avoir pris une certaine distance avec tout cela, réussissant à faire le tri entre les critiques justes et injustes. "Quand une critique négative est fondée, c’est quelqu’un qui vous rend un énorme service", affirme-t-il. "C'est une leçon d'humilité et vous vous remettez en question."

"Je fais un métier de solitaire"

Marc Lévy a sorti son premier roman à 39 ans, changeant radicalement de vie alors qu'il était architecte. Depuis, il doit se plier au rythme de son travail d'écriture. "Je fais un métier de solitaire, c’est incroyable le nombre de mois que l’on passe tout seul quand on fait ce métier", indique-t-il. "J’écris à peu près quatre à cinq mois par an, entre dix et douze heures par jour. Vingt années d’écriture, c’est à peu près huit années vraiment seul", estime Marc Lévy.