La Maison Balzac présente une nouvelle exposition dans la dernière demeure parisienne de l’écrivain
Jusqu’au 30 mars à Paris, la Maison Balzac propose une toute nouvelle exposition dans la dernière demeure parisienne de l’écrivain. À travers des écrits, des gravures et des caricatures, cette dernière explore le mariage au XIXᵉ siècle. La visite dévoile des objets personnels de Balzac : sa table, sa chaise, sa cafetière et son crucifix. On devient alors témoin du lieu où il a corrigé "Les illusions perdues" à la lueur d’un chandelier.
Actuellement et jusqu’au 30 mars à Paris, la Maison Balzac présente une toute nouvelle exposition au sein de sa dernière demeure parisienne : des écrits, des gravures, et des caricatures racontent le mariage au XIXème siècle.
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Une exposition sur les illusions conjugales
C’est dans une maison de plaisance bâtie au XIVème siècle, que la Maison Balzac vous propose de découvrir ce que l’auteur appelait sa cellule, à savoir son bureau. Sa table, sa chaise, sa cafetière et son crucifix ; c'est là où ce dernier a corrigé à la lueur d’un chandelier, entre autres, Les illusions perdues.
L’exposition intitulée Les illusions conjugales perdues explore les représentations du mariage et des relations hommes-femmes dans l’œuvre de Balzac. Bien qu’il ne puisse être qualifié de féministe, Balzac est perçu comme un précurseur en défendant la famille et en accordant une place importante à la femme.
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Les doux billets des lectrices
Yves Gagneux, directeur de la Maison Balzac, souligne que l’auteur recevait des lettres par milliers, les femmes le voyant comme "le seul à les comprendre". "C'est la raison pour laquelle il reçoit des billets doux de lectrices par sacs entiers. Il a affaire à des êtres humains complets et c'est le premier à le dire et à l'exprimer", confie le directeur.
L’exposition présente aussi des caricatures de Daumier et Gustave Doré, raillant maris trompés, épouses migraineuses et stéréotypes sur les femmes. Certaines caricatures catégorisent les femmes en trois types : celles "comme il faut", celles "comme il en faut", et les "parias femelles impropres à la consommation". Laissons le dernier mot à Balzac, qui, dans la physiologie du mariage en 1829, écrit que "le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l’habitude."
L’exposition Illusions conjugales perdues est à observer à la Maison Balzac dans le XVIème arrondissement de Paris.