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«J’ai l'impression qu’il y a eu un avant et un après» : Nikolas Karabatic revient sur une sombre période de sa vie

Marina Sgard . 1 min

Triple champion olympique, quadruple champion du monde, Nikola Karabatic a marqué à jamais l’histoire du handball français. Dans son autobiographie, "Ma plus belle victoire" aux éditions Flammarion, le champion se dévoile entre blessures, doutes et retour.

Partir pour mieux revenir. Trois fois champion olympique, quadruple champion du monde, triple champion d’Europe, Nikola Karabatic est l’un des plus grands champions que le sport français ait connus. Symbole d’une génération dorée du handball français, il publie son autobiographie Ma plus belle victoire, aux éditions Flammarion. Un livre dans lequel il se livre sans fard, revenant sur ses triomphes, mais aussi sur ses blessures, ses doutes et sa quête d’apaisement.

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Alors qu’il s’échauffe avant un match de championnat en octobre 2022, le corps du champion lâche. Vision double, perte d’équilibre, hypersensibilité au bruit : le verdict semble tomber, une commotion cérébrale. Mais les tests ne confirment rien. Nikola Karabatic se retrouve enfermé chez lui, coupé du monde et du jeu.

Ce moment marque le début d’une descente aux enfers et d’une forme de dépression. Mais de cette période sombre naît une transformation. En se recentrant sur lui-même, le handballeur retrouve peu à peu l’équilibre. Et lorsque les symptômes disparaissent, son retour sur les terrains est frappant. “J’ai l’impression d’être une nouvelle personne, pas seulement sur le terrain, mais aussi en dehors. J’ai l'impression qu’il y a eu un avant et un après cet événement”, a-t-il raconté dans l’émission Culture Médias

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Un héritage paternel

Né en ex-Yougoslavie, Nikola Karabatic est tombé dans le handball dès le berceau. Son père, Branko Karabatic, ancien gardien de but et entraîneur, est recruté par un club alsacien lorsque Nikola n’a que quelques mois. À 4 ans, il rejoint son père en France.

C’est à Frontignan, près de Montpellier, que tout s’accélère. Son père devient son entraîneur à ses 8 ans. “Je l’avais tout le temps à mes côtés”, se souvient Nikola. “Inconsciemment, j’ai voulu rechercher son amour alors qu’il me démontrait déjà énormément d’amour. C’est de là qu’est née ma certitude : je ne voulais pas être le meilleur, je serai le meilleur”, a confié le champion. 

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Aujourd’hui, à l’approche de la fin de sa carrière, Nikola Karabatic regarde son parcours avec recul et se rend compte que même en ayant remporté les plus grands titres, porté le maillot tricolore au sommet du handball mondial, sa plus belle victoire est celle qui est intérieure.