Grand Corps Malade : "Avant d’être un genre musical, le slam est un moment de rencontre"

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Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff, l'artiste développe son idée du slam, ce genre musical qui l'a révélé au grand public.

Une voix, une gueule et une poésie qui parcourent la scène musicale française depuis plus de dix ans. Grand Corps Malade a permis au slam de prendre une nouvelle dimension, depuis son éclosion artistique en 2005. Chez Anne Roumanoff vendredi, il revient sur ce style particulier.

"Au départ, le slam est sans musique, a cappella, sans support rythmique et sans décors : un moment de live avec un auditoire", explique l’artiste. Un moment, aussi, où seul le texte compte. "Le slam, c'est le mot à nu", indique-t-il.

>> De 11h à 12h30, c’est tous les jours Anne Roumanoff sur Europe 1 ! Retrouvez le replay de l’émission ici

La "notion d'oralité". Pour son premier album Midi 20 (2006), Grand Corps Malade avait pris une trajectoire légèrement différente, associant texte et musique pour permettre une plus grande facilité d'écoute. Mais au micro d'Europe 1, l'artiste souligne à quel point le slam est un genre qui trouve son apogée lors de performance en live. "Avant d’être un genre musical, le slam est un moment de rencontre", poursuit-il, "il y a vraiment cette notion d'oralité". Un parti pris qu'il résume avec cette belle formule : "pour qu’il y ait du slam, il faut une bouche qui donne et des oreilles qui prennent".