Stéphane Bern a accompagné Europe 1 dans sa bibliothèque. 3:54
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Jonathan Grelier , modifié à
Dans l'émission "La voix est livre" sur Europe 1, Nicolas Carreau a rendu visite à l'animateur Stéphane Bern dans l'une de ses bibliothèques très fournies. L'occasion pour ce dernier de se confier sur certains de ses auteurs favoris : le Français Jean d'Ormesson, l'Irlandais Oscar Wilde et l'Autrichien Stefan Zweig.

À l'occasion de la publication de son dixième tome de Secrets d'Histoire et de son magazine Mission patrimoine, l'animateur Stéphane Bern a ouvert les portes d'une de ses bibliothèques à Europe 1. Dans cette petite pièce d'une quinzaine de mètres carrés, où Victor Hugo écrivit une partie de son recueil Choses vues, le coprésentateur de Historiquement vôtre, sur Europe 1, a confié à Nicolas Carreau son affection particulière pour les œuvres de trois auteurs illustres. 

"J'ai une passion pour Jean d'Ormesson"

"J'ai une passion pour Jean d'Ormesson", affirme-t-il d'abord. "J'ai toute la collection et tous les romans de Jean d'Ormesson. Ça paraît bizarre, mais cet homme arrivait à me toucher, d'ailleurs je le voyais beaucoup." Pour autant, Stéphane Bern lisait les textes de l'écrivain français mort en décembre 2017 avant de le connaître. "Gamin, je lisais Au plaisir de Dieu. Je voyais que mon univers fantasmagorique correspondait à son véritable univers, donc j'ai pris l'habitude de le lire."

"Les gens disent qu'Oscar Wilde est cynique, je ne crois pas"

Autre auteur qui le touche : l'Irlandais Oscar Wilde. Stéphane Bern raconte d'ailleurs avoir fait partie d'une association en l'honneur d'Oscar Wilde avec son ami, l'animateur Franck Ferrand. "Les gens disent qu'Oscar Wilde est cynique, je ne crois pas. Je crois au contraire qu'il a une façon de regarder la vie avec beaucoup de distance et une sorte de désespoir joyeux. Ce désespoir joyeux, c'est le mien et celui de Jean d'Ormesson aussi", raconte Stéphane Bern.

Enfin, l'animateur dit beaucoup apprécier Stefan Zweig : "J'ai tout Stefan Zweig pour une raison simple, qui est que je me reconnais beaucoup en lui. Un peu déraciné, en raison de mes origines familiales... L'Autriche aussi, je vais beaucoup à Vienne." Son livre Le Monde d'hier a aussi marqué Stéphane Bern. "J'ai connu un monde qui n'existe plus et que plus personne ne connaîtra : un monde qui s'est écroulé avec la consommation, le téléphone portable, la modernité... Tout cela a fait voler en éclat ce monde d'hier que, moi, je chérissais."