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«Des vivants» : «Ça me paraissait impossible de tourner ailleurs qu'au Bataclan», explique Jean-Xavier de Lestrade

Amélia Porret - Mis à jour le . 1 min
Thomas Isle.

Culture Médias

Thomas Isle

À l'occasion de la sortie "Des Vivants" sur france.tv, le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade s'est confié sur le tournage de cette série de 8 épisodes qui raconte la vie d'ex-otages de l’attentat du Bataclan le 13 novembre 2015, dans "Culture Médias" ce lundi 27 octobre.

"Des vivants", disponible depuis ce lundi 27 octobre sur france.tv, et à partir du 3 novembre sur France 2, porte un regard inédit sur l'attentat du Bataclan. Le scénario, écrit à partir du récit de sept otages enfermés avec deux terroristes dans un petit couloir au premier étage du Bataclan, raconte l'après-attentat. Dix ans après les faits, ces rescapés, qui s'appellent entre eux les "Potages", tentent de reconstruire leur vie et de se libérer du traumatisme.

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Alors que plusieurs scènes ont été tournées dans la salle du Bataclan, Arthur Dénouveaux, le président de l’association de victimes Life For Paris, a fait part de son incompréhension ce lundi auprès du média ICI. "Ça brouille la frontière entre fiction et réalité et ça ne me parait pas sain", critique-t-il, rappelant que cela pouvait "choquer profondément les victimes". Au micro d'Europe 1, le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade, explique pourquoi il était "impossible de tourner ailleurs".

"C'était presque une demande des potages eux-mêmes"

"Contrairement à toutes les autres séries que j'avais faites, qui étaient inspirées de faits réels, ça me paraissait totalement impossible de tourner ailleurs qu'au Bataclan", souligne Jean-Xavier de Lestrade, auteur de nombreux films documentaires. "Il y a un imaginaire qui est lié à la salle et aussi, c'était presque une demande des potages eux-mêmes", explique-t-il, alors que la série offre un aperçu précis de ce qu'ils ont vécu.

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C'est aussi une manière de faire entrer le réel dans la fiction. "Ça me paraissait quand même hyper important pour dire aussi aux spectateurs qu'on est transparents avec eux, on ne triche pas". Pour Jean-Xavier de Lestrade, c'est aussi une manière de "rendre hommage aux gens qui ont été tués et qui sont restés là".