Le pape François vient de publier son nouveau livre, "Un temps pour changer". 1:25
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Virginie Riva, édité par Laetitia Drevet , modifié à
Dans son nouveau livre publié mercredi, le pape François partage ses réflexions sur le monde d'après la pandémie. Pour tirer les leçons de la crise, le pape puise dans ses propres épreuves, évoquant la grave maladie dont il a souffert dans sa jeunesse. Il préconise de profiter de cette épreuve pour changer de cap.

Le pape François donne un message d’espoir. Avec son nouveau livre, Un temps pour changer, issu de ses échanges avec le journaliste britannique Austen Ivereigh, il entend contribuer à la réflexion sur le monde d'après la pandémie. Premier livre écrit par un pape en exercice pour répondre à une crise mondiale, ce nouveau volume publié mercredi appelle à un changement de cap.

Pour tirer les leçons de la crise, le pape puise dans ses propres épreuves. Il évoque en longueur la maladie dont il a souffert à 21 ans, lorsqu'il avait subi une ablation d’une partie de son poumon. "Les médecins ne pouvaient pas me dire si j'allais m’en sortir", écrit-il. Un épisode qu'il avait peu raconté jusqu'ici, mais qui l'avait profondément transformé, explique le pape. 

Un message aux gouvernants du monde entier

Son message est clair : face à l'épreuve du Covid-19, il ne faut pas désespérer mais au contraire en profiter pour changer. Un message qu’il adresse aux citoyens mais aussi aux gouvernants du monde entier. Il appelle à mettre en place une conversion écologique, à repenser l’économie avec notamment la création d'un revenu universel et plaide enfin pour un renforcement des institutions publiques, écoles et hôpitaux en tête.

Le pape martèle aussi que "la migration n'est pas une menace pour le christianisme". "Rejeter un migrant en difficulté, quelle que soit sa croyance religieuse, par peur de diluer une culture 'chrétienne', c'est déformer de manière grotesque à la fois le christianisme et la culture", écrit le pape argentin, qui met en exergue la précarité des migrants qui vivent dans la promiscuité de camps insalubres en pleine pandémie du coronavirus. Traduit en 10 langues, le livre du pape a été tiré à 55.000 exemplaires en France.