César 2023 : la 48è cérémonie brièvement interrompue par une militante écologiste

La 48è cérémonie des César a été interrompue quelques instants par une militante écologiste.
La 48è cérémonie des César a été interrompue quelques instants par une militante écologiste. © BERTRAND GUAY / AFP
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Romain Rouillard , modifié à
Alors que la 48è cérémonie des César battait son plein depuis la salle de l'Olympia à Paris, une militante écologiste, appartenant au collectif "Dernière Rénovation", a fait irruption sur la scène sous les yeux d'Ahmed Sylla et de Léa Drucker, interrompant brièvement la diffusion télévisée.

La grand messe du cinéma français a été brièvement perturbée ce vendredi soir. À l'occasion de la 48è cérémonie des César, une militante écologiste, issue du collectif "Dernière Rénovation", s'est invitée à la fête sur la scène de l'Olympia. Mais la jeune femme n'avait visiblement aucune envie de rire. Vêtue d'un tee-shirt blanc portant l'inscription "We have 761 days left" (il ne nous reste que 761 jours), son visage grave et sa posture immobile tranchaient avec l'hilarité d'Ahmed Sylla et de Léa Drucker à qui c'était au tour d'animer la cérémonie.

Des actions militantes qui se multiplient

La scène a interrompu quelques minutes la diffusion télévisée de l'évènement. "La France subit cet hiver 32 jours de sécheresse : ce n'est qu'un avant-goût du monde à +4° que nous prédit le ministre de la Transition Christophe Béchu. La campagne emprunte la scène médiatique des César pour faire entendre cet appel à la résistance, partout et par tous", a twitté le collectif quelques instants plus tard. Et d'ajouter : "Il est temps d'ouvrir les yeux sur la catastrophe en cours et de se lever contre une élite au pouvoir qui nous pousse au bord du précipice".

Ce type d'action militante tend à se multiplier ces derniers temps. La demi-finale de la dernière édition de Roland-Garros entre le Norvégien Casper Ruud et le Croate Marin Cilic avait été interrompue par une jeune femme portant un tee-shirt similaire et qui s'était attachée au filet du court Philippe-Chatrier. Quelques semaines plus tard, d'autres militants avaient perturbé la 19e étape du Tour de France entre Castelnau-Magnoac et Cahors en dressant sur la route face aux coureurs. Ces activistes avaient d'ailleurs écopé de 500 euros d'amende avec sursis.