Baptiste Lecaplain est bientôt de retour sur scène avec un nouveau spectacle, qui sera en tournée dans toute la France en février et mars, avant plusieurs dates parisiennes au Café de la danse. Dans L’Équipée sauvage, le comédien a expliqué comment il se rode avant de se confronter au grand public.
"Le Barbès Comedy Club va être un lieu incroyable de la scène parisienne"
Avant de monter sur scène, les humoristes testent leurs blagues face au public. Ils le font soit à travers une tournée en région, dans des salles de petites ou moyennes envergures, ou bien dans des scènes dites ouvertes à Paris.
C'est le cas de Baptiste Lecaplain, en pleine écriture de son prochain show. "Aujourd'hui, à Paris, il y a énormément de scènes ouvertes, plus de 150 endroits, où on peut jouer toute la semaine des extraits de nos spectacles, entre 10 et 20 minutes", détaille le comédien. Une situation bien différente d'il y a quelques années. "Il y a onze ans, lorsque j'ai démarré, il y avait peut-être deux ou trois scènes ouvertes à Paris", se souvient ainsi Baptiste Lecaplain.
Dans ces petites théâtres et scènes, où l’atmosphère est forcément beaucoup plus intimiste que dans un Zénith, l'humoriste peut sentir si ces blagues fonctionnent. "J'y vais deux à trois fois par semaine et je joue des extraits", raconte ainsi le comédien. À titre d'exemple, Baptiste Lecaplain invite ceux qui le peuvent à se rendre au Barbès Comedy Club. "Cela va être un lieu incroyable de la scène parisienne", prédit-il. "Il y a plein d'humoristes de stand-up qui vont se révéler là-bas, j'en suis sûr."
La paternité au centre de son prochain spectacle
Parmi les thèmes de son prochain spectacle, Baptiste Lecaplain va évoquer la paternité, alors qu'il es récemment devenu papa pour la seconde fois. "L'axe qui est assez rigolo et l'originalité que je pense pouvoir amener, c'est que je suis papa de deux filles, et donc, je suis entouré uniquement de femmes à la maison", confie-t-il.
Ce thème de la paternité (ou maternité) a déjà été au centre de shows comme Mother Fucker de Florence Foresti, ou utilisé par un comédien américain comme Louis C.K. "Passé derrière des gens comme eux, c'est compliqué", reconnaît Baptiste Lecaplain.