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Tirs de mortiers, heurts avec la police... Un rassemblement interdit de tuning dégénère à Bourg-en-Bresse

Jean-Luc Boujon . 1 min
Police (Photo d'illustration).
Police (Photo d'illustration). © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Samedi soir à Bourg-en-Bresse dans l'Ain, un rassemblement de tuning interdit par la préfecture a dégénéré. Les forces de l'ordre qui intervenaient pour verbaliser les participants ont été pris pour cible. Une scène d'une violence rare. Une enquête a été ouverte.

Un rassemblement illégal de tuning a dégénéré samedi soir à Bourg-en-Bresse dans l'Ain. Les participants s'en sont pris aux forces de l'ordre qui intervenaient pour les verbaliser. La scène a été particulièrement violente.

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Des tirs de mortier à proximité d'une station-service

D'abord, ces participants n'avaient rien à faire sur ce parking de supermarché puisque le rassemblement avait été interdit par la préfecture. Il y avait pourtant 800 véhicules et 3.000 personnes sur place, dont une centaine d'individus plus agressifs que les autres qui ont commencé à lancer de nombreux tirs de mortiers d'artifice contre les policiers, peu de temps après les premières verbalisations. Une scène surréaliste et très violente.

"Une centaine d'individus cagoulés ont pris pour cible les forces de l'ordre avec des tirs de mortier, donc c'est très dangereux. C'est considéré comme des armes, avec notamment des séquelles sur la carrosserie des véhicules sérigraphiés qui ont été bien dégradés", explique Alain Barberis, secrétaire régional du syndicat Alliance Police Nationale.

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"Et surtout, on était à proximité d'une station essence. Je vous laisse imaginer les dommages collatéraux si les tirs de mortier avaient atteint cette station. On a même un individu qui a tenté avec un jerrycan de mettre le feu à un véhicule de police", conclut-il. 

Le rassemblement a fini par être dispersé par les forces de l'ordre. La préfecture de l'Ain a porté plainte et une enquête a été ouverte, sans doute longue mais avec de la matière pour les enquêteurs puisque beaucoup de vidéos circulent sur les réseaux sociaux avec des images montrant notamment des plaques d'immatriculation.