Face à la menace terroriste, l'exécutif mise sur des dispositifs déjà existants pour protéger les Français. (Illustration) 1:18
  • Copié
William Molinié // Crédit photo : IAN LANGSDON / POOL / AFP , modifié à
Quelques jours après l'attentat dans un Lycée d'Arras, l'exécutif lance de nouveaux dispositifs ce lundi pour permettre de mieux connaître les risques sur le territoire. Mais en réalité, certaines propositions ne s'apparentent qu'à une reprise de dispositifs déjà existants. 

Comment mieux resserrer les mailles du filet et apporter de la sécurité aux Français ? Après l'attentat de vendredi dans un lycée d'Arras dans le Pas-de-Calais, l'exécutif va devoir trouver des solutions pour garantir aux Français leur protection. Pour y arriver, le plan Vigipirate a été rehaussé vendredi au niveau maximal, à savoir "Urgence attentat". D'autres mesures seront également prises. Objectif : montrer que l’exécutif agit, quitte à ressortir des dispositifs déjà existants.

>> Retrouvez Europe 1 Matin en replay et en podcast ici

Selon l’Élysée, une circulaire part ce lundi matin de la Place Beauvau à destination des préfets. Ils auront jusqu’à mardi soir pour organiser un groupe d’évaluation départemental de la radicalisation, une réunion qui mêlera le préfet, le procureur et les services de renseignement.

Vérifier que l'appareil de l'État fonctionne

Néanmoins, il ne s'agit pas d'un dispositif exceptionnel puisque ce point de situation se tient habituellement tous les 15 jours depuis 2014. Les préfets doivent aussi lister tous les sites sensibles sur leur ressort pour flécher efficacement les 7.000 militaires de l’opération sentinelle appelés en renfort, et accélérer les procédures d'expulsion des individus dangereux.

En fait, Emmanuel Macron veut s’assurer, quelques jours après l’attentat islamiste d’Arras, que l’appareil de l’État fonctionne correctement. "C’est comme quand vous partez en vacances, vous vérifiez tout. Alors, on revérifie tout", concède un conseiller du chef de l’État. Reste à savoir pourquoi toutes ces précautions n’ont pas été prises plus tôt, et ce, dès le lendemain de l’attaque du Hamas en Israël.