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Procès de Cédric Jubillar : une nouvelle journée d'interrogatoire qui a mis l'accusé en grande difficulté

Charles Luylier . 1 min

Un jour décisif aux assises du Tarn. Ce lundi se déroulait la fin de l'interrogatoire de Cédric Jubillar. Au menu des discussions, ce qu'il s'est passé la nuit du 15 au 16 décembre 2020 et les circonstances de la disparition de Delphine. L'accusé a été mis face aux questions de la cour et il a été mis en grande difficulté.

Une journée décisive et difficile pour Cédric Jubillar lors de son procès aux assises du Tarn. Ce lundi, l’interrogatoire de l’accusé se poursuivait. Pour la première fois depuis le début du procès, il a été mis en grande difficulté, en raison des incohérences entre ses déclarations durant l’instruction et ses réponses devant le tribunal.

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Un interrogatoire chahuté

Un exemple, lorsqu'il est interrogé, par l'avocat général, sur la tenue que portait Delphine la nuit de sa disparition, Cédric Jubillar répond, hésitant : "Je ne me rappelle plus." "Et oui car si elle était en pyjama, comme vous le disiez au départ, cela ne colle pas avec votre thèse, celle de la disparition volontaire", déclare l'avocat général. "Je ne sais plus", répond l'accusé.

"Et puis si elle avait choisi de disparaître volontairement, pourquoi avez-vous retiré des espèces avec sa carte quelques heures après ? Vous l'auriez donc laissé sans argent ?", demande l'avocat général. "Je ne me suis jamais posé la question", répond Cédric Jubillar. 

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Un autre échange intéressant a eu lieu ce lundi concernant cette fois-ci la nuit de la disparition. Ce soir là, "je me suis endormi", dit-il. "Ce n'est pas ce que dit votre fils", rétorque la partie civile. "Il se trompe de nuit", avance Cédric Jubillar. Au cours de cet interrogatoire, qui a duré plus de six heures, l'accusé était essoufflé au micro, s'arrêtant régulièrement pour boire de nombreuses gorgées d'eau. 

Un comportement jamais observé jusqu'ici et pour cause. Depuis le début de ce procès, c'est la première fois qu'il a autant été chahuté. Il n'a pourtant pas craqué, même la lettre de son fils Louis, lue à haute voix durant l'audience, n'a eu aucun effet sur lui.