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Prisons attaquées : «On ne va pas reculer», prévient Gérald Darmanin, qui dénonce «une intimidation grave»

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce mercredi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, le garde des Sceaux assure que l'État "ne va pas reculer" face aux attaques de prisons de ces derniers jours.

Des prisons attaquées partout sur le territoire. Ce mardi et mercredi, plusieurs centres pénitentiaires ont été pris pour cible. Des tags de la DDPF ont été retrouvés sur certains lieux ciblés et des véhicules ont été incendiés. Pire, à Toulon, la maison d'arrêt a été la cible de tirs. Invité ce mercredi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le ministre de la Justice Gérald Darmanin assure que l'État "ne va pas reculer". 

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"Il y a manifestement des gens qui essayent de déstabiliser l'État en l'intimidant", estime-t-il, alors que la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône a été, elle aussi, victime de dégradations dans la nuit de mardi à mercredi. "C'est un acte d'intimidation extrêmement grave", dénonce le garde des Sceaux au micro de Sonia Mabrouk, estimant que ces délinquants attendent désormais de "voir si l'État va reculer". 

"Si l'État recule, il n'y a plus de protection des Français"

"Je pense qu'il faut prendre les choses avec beaucoup de fermeté, beaucoup de calme et beaucoup de détermination", ajoute-t-il, soulignant notamment les dernières mesures adoptées avec la loi sur le narcotrafic, et notamment la création de prisons de haute-sécurité. 

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D'autant que Gérald Darmanin l'assure : "On ne va pas reculer. Parce que, si l'État recule, alors il n'y a plus de protection des Français", conclut-il.