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L'extraction de Mohamed Amra, une opération qui divise jusqu'au sommet de l’État

Arthur de Laborde - Mis à jour le

De Condé-sur-Sarthe à Paris, un trajet sous (très) haute tension. Mohamed Amra, figure du narcobanditisme, doit être extrait la semaine prochaine pour un interrogatoire dans la capitale. Une opération qui divise Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, moins d’un an après l’attaque qui avait coûté la vie à deux surveillants.

Trois mois après son incarcération à Condé-sur-Sarthe, Mohamed Amra sera extrait de sa cellule la semaine prochaine, pour être entendu par un juge à Paris. 

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"Il ne se passera rien"

Une opération sensible, moins d’un an après l’attaque qui avait coûté la vie à deux surveillants pénitentiaires. "Faire sortir des types aussi dangereux, c'est un risque majeur. Il faut entendre que le juge se déplace ou utilise la visioconférence", estime Bruno Retailleau.

Si le ministre de l'Intérieur est particulièrement inquiet des risques encourus, celui de la Justice ne se positionne pas exactement sur la même ligne. "Il ne se passera rien. Ce transfert est assuré par le GIGN et le Raid dans des conditions de sécurité tout à fait hors norme", rassure de son côté Gérald Darmanin.

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Cela n'empêche pas ce dernier de miser, comme Bruno Retailleau, sur la loi narcotrafic récemment adoptée, qui prévoit de généraliser la visioconférence pour les profils les plus sensibles. Mais la mesure censée limiter les extractions les plus risquées, reste suspendue à l'aval du Conseil constitutionnel.