INFO EUROPE 1 - 33 établissements scolaires ciblés par une alerte à la bombe ce jeudi, rien qu'en agglomération parisienne

33 établissements de l'agglomération parisienne ont été victime d'une alerte à la bombe ce jeudi.
33 établissements de l'agglomération parisienne ont été victime d'une alerte à la bombe ce jeudi. © Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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William Molinié (avec Romain Rouillard) / Crédit photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Selon les informations d'Europe 1, 33 établissements scolaires ont fait l'objet d'une alerte à la bombe ce jeudi, rien qu'en agglomération parisienne. Le phénomène a tendance à se multiplier ces derniers jours plus particulièrement depuis la mort du professeur de français Dominique Bernard, poignardé par un terroriste à Arras vendredi dernier.

Les alertes à la bombe se multiplient ces dernières semaines. Et ciblent notamment les établissements scolaires. Selon les informations d'Europe 1, 33 d'entre eux en ont été victimes ce jeudi, rien qu'en agglomération parisienne. Si le phénomène n'est pas nouveau, il tend à se multiplier ces dernières semaines. Plus particulièrement depuis la mort du professeur de français Dominique Bernard, poignardé par un terroriste à Arras vendredi dernier. 

Un délit passible de deux ans de prison

Plusieurs aéroports ont ainsi dû fermer leurs portes temporairement, tout comme le château de Versailles, contraint à l'évacuation pour la quatrième fois en moins d'une semaine ce jeudi. S'agissant des établissements scolaires, Gabriel Attal indiquait que 168 alertes à la bombe avaient été recensés lundi depuis la rentrée. La cité scolaire Gambetta à Arras, où s'est déroulé l'attentat en fin de semaine dernière, en a lui-même été victime ce lundi, alors qu'élèves et professeurs reprenaient tant bien que mal le chemin de l'école. 

 

Mercredi, Éric Dupond-Moretti prônait la fermeté en la matière. Qualifiant les auteurs de ces alertes de "petits guignols", il assurait que ces derniers seraient "retrouvés" et "punis". Comme l'indique l'article 322-14 du Code pénal, "le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende". Invité de BFMTV jeudi soir, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a fait état de 18 interpellations, en l'espace de 48 heures, en lien avec ces alertes à la bombe.