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INFO EUROPE 1 - 14-Juillet : la police a saisi plus d’une tonne d’engins explosifs destinés à être revendus

Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le . 1 min

Selon les informations d'Europe 1, un vaste coup de filet a été mené dans le nord de la France. Plus d'une tonne d'engins explosifs en provenance de Pologne, principalement des mortiers d'artifice, a été saisie à la fin du mois de mai. Ils devaient être revendus dans les cités franciliennes pour le 14 juillet.

À quelques semaines du 14 juillet, plus d’une tonne d’engins explosifs a été saisie fin mai, dans le nord vers Maubeuge, non loin de la frontière belge. Il s'agit principalement des mortiers d’artifice, dont la majorité avait été commandé par un homme âgé de 38 ans, connu des services police. Il prévoyait de tout revendre dans les banlieues franciliennes en prévision des festivités du 14 juillet.

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Un commerce juteux

Le suspect orchestrait tout depuis son ordinateur, dans son petit appartement à Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne. Il a ainsi passé des commandes de plusieurs centaines de kilos d’engins pyrotechniques, de mortiers d’artifice, de fusées explosives : du matériel interdit en France, souvent utilisé pour viser les forces de l’ordre. Son objectif ? Tout écouler en région parisienne avant le 14 juillet. 

Pour ce faire, l'homme déjà connu de la police pour une trentaine de faits, a publié de nombreuses annonces sur les réseaux sociaux. Un business lucratif puisque les engins explosifs sont revendus quatre fois plus cher qu’en Pologne, là où il s'est fourni discrètement, auprès d’une entreprise.

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Mais la livraison ne s'est pas passée comme prévu. La marchandise a été saisie à la frontière franco-belge. Les autorités sont ensuite parvenues à identifier l’acheteur, à Ivry et ont découvert, à son domicile, 1.700 chandelles romaines et une centaine de fumigènes, ainsi que deux armes de poing. D’abord placé en garde à vue, le mis en cause sera convoqué devant le tribunal judiciaire de Créteil le 9 juillet prochain, indique le parquet de Créteil à Europe 1.

Il comparaîtra devant la 10e chambre correctionnelle notamment pour des faits de détention de produits incendiaires ou explosifs en vue de préparer une destruction, dégradation ou atteinte aux personnes. Il encourt jusqu’à 5 ans de prison.