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INFO E1 - La mosquée de Bagneux mise en demeure par le préfet des Hauts-de-Seine après les prêches d'un éditeur proche de l'islam radical

Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le . 1 min

Une nouvelle mosquée dans le viseur des autorités, au moins la dixième depuis le début de l'année. Après celle d'Agde, fermée en février dernier après une bataille juridique avec la mairie, c'est au tour de celle de Bagneux. Selon les informations d'Europe 1, dans une lettre adressée au président de l'édifice religieux, le préfet des Hauts-de-Seine vient de mettre en demeure la mosquée "Omar du Sud". Mais que lui reproche concrètement la préfecture ?

Le préfet des Hauts-de-Seine a mis la mosquée "Omar du Sud", de Bagneux, en demeure pour des prêches récents, donnés par Mohamed Mehdaoui, un homme soupçonné de faire la promotion d'un islam radical et condamné début juillet par le tribunal correctionnel de Nanterre. 

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"Monsieur Mohamed Mehdaoui est à la tête d'une maison d'édition 'Madrass'Animée' et il a été condamné à une amende de 2.000 euros par la justice pour avoir publié des textes ou des illustrations qui présentent un danger pour la jeunesse et susceptibles d'inciter à la violence en l'espèce en décrivant des scènes de torture", explique Alexandre Brugère, préfet des Hauts-de-France.

"Un combat que l'on doit mener pour notre République"

Pour la justice, ces livres, intitulés "Héros de l'Islam : Les Compagnons du Prophète", font la promotion du djihad. Et se rapproche du salafisme, un islam radical, notamment à travers la représentation de personnages sans visage. Pour le préfet des Hauts-de-Seine, en invitant cet éditeur controversé, la mosquée se met hors la loi. 

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"Je n'hésiterai pas à mobiliser l'éventail de sanctions qui sont à ma disposition et qui sont la disposition de l'État si jamais ces faits devaient se reproduire. C'est un combat que l'on doit mener pour notre République de ne pas laisser le moindre propos antirépublicain, la moindre tribune qui serait offerte à des individus qui ne respectent pas les lois de la République", a-t-il déclaré. 

Déjà dans le viseur des autorités, la mosquée de Bagneux n'avait pas été conviée aux assises territoriales de l'islam de France du département, le 1er juillet dernier.