Publicité
Publicité

Fusillade à Nice vraisemblablement liée aux trafics : «On peut faire la comparaison avec l’Amérique latine», pour Bruno Bartocetti

Europe 1 . 1 min

Dans "Eliot Deval et vous", Bruno Bartoccetti, secrétaire national zone Sud pour le syndicat Un1té Police, est revenu sur une fusillade ayant fait au moins deux morts dans le quartier des Moulins à Nice, sur fond de narcotrafic. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Bruno Bartoccetti, secrétaire national zone Sud pour le syndicat Un1té Police, est intervenu dans Eliot Deval et vous, suite à une fusillade meurtrière dans le quartier des Moulins à Nice (Alpes-Maritimes). Au moins deux personnes sont mortes et cinq autres sont grièvement blessés. Le maire Christian Estrosi a dénoncé sur X une "incursion sur fond de narco-banditisme".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"C'est vrai que la comparaison, on peut la faire avec l'Amérique latine", a confié Bruno Bartoccetti. "Pourquoi ? Parce que le fonctionnement est le même, même s'il y a moins de règlements de comptes, on est dans ce même fonctionnement, et puis après, on peut élargir, comme on l'a déjà dit, sur le blanchiment, la corruption, etc.."

"Pour revenir à cette fusillade (à Nice), qui n'est pas isolée, parce que ce n'est pas la première fois, que ce soit en zone sud ou à Nice, régulièrement, nous avons des règlements de comptes. Et aujourd'hui, force est de constater que malgré le travail des policiers, l'insécurité est présente sur le terrain", a-t-il précisé.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Alors, bien sûr, il faut des flics sur le terrain pour sécuriser la population. Je rappelle quand même qu'en France, vous avez autant de policiers qu'il y a 25 ans. Et on n'est pas dans la même délinquance. Maintenant, c'est régulier le nombre de morts, de règlements de comptes que l'on dénombre. Donc il faut une vraie volonté politique. Sinon on se fait bouffer, on se fait dépasser, c'est ce qui se passe actuellement. Donc ça veut dire qu'il faut, aujourd'hui, réagir très sérieusement en France", a conclut Bruno Bartoccetti.