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Fête de la musique : «Nous vivons la réalité de l'ensauvagement de notre pays», déplore François-Xavier Bellamy

Europe 1.fr - Mis à jour le . 1 min

«Nous vivons la réalité de l'ensauvagement de notre pays», a déploréFrançois-Xavier Bellamy, vice-président exécutif des Républicains, invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi, deux jours après les incidents survenus lors de la Fête de la musique en France.

Plus d'une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés durant la Fête de la musique et 305 personnes placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l'Intérieur dimanche. Cette 44e édition, qui a réuni des foules compactes partout en France sous une forte chaleur, s'est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs sources policières et judiciaires, ainsi que les pompiers.

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Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux appelant à "attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique", 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l'Intérieur. La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Île-de-France, dont 13 à Paris, sans pouvoir dire avec quoi les personnes ont été piquées. "Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques", a ajouté le ministère.

"La fête qui est un lieu de vie collective, est prise pour cible"

"C'est le symptôme de ce que notre pays connaît aujourd'hui. Moi je n'ai pas peur de le dire, depuis très longtemps nous le disons et Bruno Retailleau a fait le même diagnostic et c'est la raison pour laquelle il se bat tous les jours contre ce fléau. Nous vivons la réalité de l'ensauvagement de notre pays", a déclaré François-Xavier Bellamy.

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"La vérité, c'est qu'aujourd'hui, la fête, qui est un lieu de vie collective, est prise pour cible comme tous les aspects de notre vie de société. On a vu ce week-end un mariage devenir à l'occasion une tuerie. Donc ça veut dire que ce qui était supposé être l'occasion de la paix, de l'unité, ce qui faisait le lien commun, devient la cible de la violence", a conclu le vice-président exécutif des Républicains.