Fausse alerte à la bombe : un adolescent de 15 ans convoqué en avril devant le tribunal

Justice
Un mineur de 15 ans, interpellé suite à une fausse alerte à la bombe dans un lycée de Rouen, comparaîtra le 9 avril devant le tribunal pour enfants. © Loïc Venance/AFP
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avec AFP // Crédits photo : Loïc Venance/AFP
Un adolescent de 15 ans sera convoqué en avril prochain devant le tribunal pour enfants après une fausse alerte à la bombe dans un lycée de Rouen, le 22 janvier dernier. Il a reconnu être l'auteur du mail en garde à vue.

Un mineur de 15 ans, interpellé suite à une fausse alerte à la bombe dans un lycée de Rouen, comparaîtra le 9 avril devant le tribunal pour enfants, a annoncé dimanche le parquet de Rouen. L'adolescent a été interpellé jeudi, après l'ouverture d'une procédure "à la suite d’une fausse alerte à la bombe" par mail, le 22 janvier dernier, au Lycée Blaise Pascal de Rouen.  L'intéressé, habitant l'agglomération de Rouen, "a reconnu être l’auteur de cette fausse alerte", a fait savoir dans un communiqué le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet.

 

"Divulgation de fausse information"

"La perquisition effectuée à son domicile a également permis d’établir que ce jeune homme s’intéressait sur internet à la fabrication" d'explosifs dont il avait acquis divers composants en vue de la fabrication de détonateurs, indique le magistrat. "Ces produits, ainsi que des armes blanches, ont été saisis à son domicile. Il n’est toutefois pas établi, à ce stade, une quelconque volonté de fabriquer et encore moins d’utiliser un engin explosif", souligne le procureur. L'adolescent comparaîtra notamment pour "détention sans motif légitime de substance ou produit explosif" ainsi que pour "divulgation de fausse information afin de faire croire à une destruction dangereuse".

Dans l’attente de l'audience, le mineur s'est vu imposer "un placement éducatif dans le cadre d’une mesure éducative judiciaire provisoire", indique le procureur, précisant que l'intéressé "n’était juridiquement pas susceptible de se voir imposer de contrôle judiciaire au regard de son âge, de l’absence d’antécédent et de la nature des infractions reprochées". Ces derniers mois, plusieurs mineurs ont fait l'objet de soupçons de fausse alerte à la bombe.