Des milliers de fausses peluches «Labubu» saisies par les douanes françaises cet été : comment reconnaître ces contrefaçons ?
Devenues stars des réseaux sociaux, les peluches chinoises "Labubu" s'arrachent dans le monde entier. Victimes de leur succès, elles doivent désormais affronter les contrefaçons. Au total, 70.000 fausses peluches ont été saisies par les douanes françaises cet été, selon un communiqué.
Fabriquées par le géant chinois Pop Mart, les peluches "Labubu" sont désormais au cœur d’un vaste trafic de contrefaçons provenant de Chine. Ces petits monstres colorés, devenus stars des réseaux sociaux, ont donné du fil à retordre aux douanes durant tout l’été. Près de 20.000 d'entre elles ont été saisies dans un camion le 1er août, à hauteur de Mulhouse, dans le Haut-Rhin.
Le véhicule regagnait la Pologne depuis l’Espagne. Mais heureusement la douane alsacienne sait comment reconnaître ces fausses peluches.
Ce qui doit vous alerter
Les peluches "Labubu" authentiques sont des petits monstres poilus aux couleurs vives, avec de grands yeux, de longues oreilles, et affichant un sourire malicieux. Elles existent en figurines, en porte-clés ou en grand format, mais les contrefaçons circulent de plus en plus. Il y a des indicateurs visuels pour les reconnaître.
"C'était des Labubu qui étaient en vrac dans des cartons. La tête du Labubu ne doit pas tourner, alors que là elle tournait à 360°. En forçant un peu, on arrive facilement à enlever la tête", explique Julien Schaal, douanier qui était présent lors de la saisie à Mulhouse.
Autre indice pour authentifier ces peluches : vérifier leur destination et que les certifications sur leurs étiquettes soient inscrites en langues européennes. "Pour notre saisie, ce n'était pas la France qui était le pays de destination, mais la Pologne. De toute façon, sur l'étiquette présente sur la peluche, il n'y avait que des mentions en chinois", détaille le douanier.
D'autres produits similaires ont été repérés par milliers sur un marché à Montpellier ou encore dans une foire à Lille. Les vendeurs de contrefaçons encourent jusqu'à sept ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende.