Charente-Maritime : un éducateur sportif mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur 11 mineurs
Âgé de 29 ans, également assistant d’éducation dans un collège, l’homme est soupçonné d’avoir agressé sexuellement au moins onze mineurs entre 2019 et 2025. Placé sous contrôle judiciaire dans un premier temps, il a finalement été incarcéré sur décision de la Cour d’appel de Poitiers.
Un éducateur sportif dans un club de foot a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur au moins une dizaine de mineurs.
L'homme de 29 ans et également assistant d'éducation dans un collège de Charente-Maritime n'avait pas fait parler de lui jusqu'à présent, jusqu'à cette plainte déposée auprès des gendarmes cet été, plainte à l'origine de cette affaire.
Un homme inconnu de la justice
11 victimes sont recensées à ce stade, toutes mineures et âgées entre 9 et 17 ans pour des faits commis entre 2019 et 2025, précise le procureur de La Rochelle joint par Europe 1.
Des viols, des agressions sexuelles, des envois d'images à caractère sexuel... C'est une première plainte en août dernier qui a déclenché les investigations.
Une jeune victime a parlé des échanges de messages de cet ordre avec cet homme de 29 ans, surveillant dans un collège de Charente-Maritime.
Une information judiciaire est alors ouverte. Un juge d'instruction conduit l'enquête. Le suspect a côtoyé beaucoup d'enfants et d'adolescents entre le collège et le club de foot.
"On l'interrogeait pour un viol et il en a reconnu trois autres"
Placé en garde à vue, il reconnaît, s'explique et raconte. Mis en examen dans ce dossier, il n'a jamais eu affaire à la justice jusqu'à présent. Il est initialement placé sous contrôle judiciaire à Tours, alors que le parquet avait réclamé le placement en détention provisoire, d'où l'appel examiné ce mardi 30 septembre à Poitiers.
"On l'interrogeait pour un viol et il en a reconnu trois autres", a déclaré son avocate, qui a souligné la volonté de son client de coopérer.
Mais les magistrats poitevins ont entendu les arguments de l'avocat général, qui a évoqué une prolifération d'actes sur de très nombreux mineurs dans un contexte de prédation et la Cour d'appel a délivré un mandat de dépôt synonyme d'incarcération à l'encontre de cet éducateur sportif.