«Ce jour-là, j'étais en mission» : le témoignage glaçant de l'homme accusé d'avoir violé Claire Géronimi, également visé par trois OQTF
Deuxième journée d'audience au procès du violeur présumé de Claire Géronimi. La fondatrice de l'association "Éclats de Femme" et vice-présidente de l'Union des droites pour la République (UDR) était une nouvelle fois confrontée ce jeudi à son agresseur, un Centrafricain visé par trois OQTF.
Un accusé qui semble n'avoir aucun remord. Ce jeudi 25 septembre, lors de la deuxième journée d'audience au procès du violeur présumé de Claire Géronimi, la fondatrice de l'association Éclats de Femme était une nouvelle fois confrontée à son agresseur, un Centrafricain visé par trois OQTF au moment des faits en novembre 2023. Une autre femme, Mathilde, violée quelques minutes avant la vice-présidente de l'Union des droites pour la République (UDR), était également présente sur le banc des parties civiles.
"On m'a soufflé dans l'oreille"
L'accusé a longuement été interrogé. "Ce jour-là, on m'a soufflé dans l'oreille, j'étais en mission", voilà comment Jordi G., en bas de survêtement, essaie d'expliquer maladroitement ses viols devant une cour stupéfaite. Pourtant, aucun des médecins entendus n'a fait état de pathologie mentale.
À cinq mètres seulement, Claire et Mathilde ne lâchent pas du regard leur agresseur. L'accusé raconte sans réticence, il mime ses gestes lors des viols, une main sur la bouche et l'autre pour pointer sa lame métallique vers la gorge de ses victimes.
"C'est leur sentiment"
Les deux femmes ont cru mourir ce 11 novembre 2023. "C'est leur sentiment", répond froidement Jordi G. "Aucun remord et aucune compassion", estime Romain Vanni, avocat de Claire Géronimi. "Les mots qu'il a pu avoir et ceux qu'il a employés démontraient qu'il n'avait aucun regret véritable. C'est quelqu'un qui est dans la toute-puissance, qui veut avoir le dernier mot et avoir raison", a déclaré l'avocat.
Un sentiment de toute-puissance que Jordi G. exprime même par les gestes. Au moment des plaidoiries des avocats des deux victimes, il coupe la parole, retire sa chemise pour rester en t-shirt et se frappe ensuite les muscles de ses bras pour les impressionner. "Taisez-vous, monsieur", lui lance alors le président de la cour.