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Mort de Thomas, Claire Geronimi violée… “Face à nous, nous avons des adversaires”, assène Marie-Hélène Thorava

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Marie-Hélène Thoraval, maire divers droite de Romans-sur-Isère (Drôme), était l'invitée de la Grande Interview de Sonia Mabrouk sur Europe 1 et CNEWS. En évoquant des drames comme la mort du jeune Thomas dans sa commune, le viol de Claire Geronimi et le meurtre de Philippine, l'édile a assuré que "face à nous, nous avons des adversaires".

Inivitée ce jeudi matin de la Grande interview Europe1-CNews, Marie-Hélène Thoraval, maire divers droite de Romans-sur-Isère (Drôme), est revenu sur le comportement des principaux suspects du drame de Crépol et de la mort de Thomas. Certains des mis en examen se sont illustrés par leurs rires, des gestes déplacés et des regards insistants. L'édile a également évoqué les profils des suspects derrière le viol de Claire Geronomi et la mort de Philippine.

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"Je pense que là, leur comportement leur est tout à fait naturel. Et puis, vous parlez de suspects, nous parlons de victimes, avec une culture qui est différente. Et finalement, ce qu'on a face à nous, ce sont des gens qui sont des adversaires, donc qui s'opposent", a assuré Marie-Hélène Thoraval.

"Je ne suis pas surprise du comportement de ces adversaires. C'est le camp ennemi. Ce sont des propos lourds de sens. Je les assume complètement. Je veux dire, si un élu de terrain, et je suis loin d'être la seule, un élu de terrain le constate régulièrement, c'est pas faute d'avoir mis les moyens", a regretté la maire de Romans-sur-Isère (Drôme).

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"L'assimilation ne se fait pas" en France

"Ensuite, je pense que l'État, au travers des différentes politiques qui ont été menées, ont fait en sorte que cette assimilation se fasse. Cette assimilation ne se fait pas. Ça veut dire aujourd'hui que tout l'argent, tout l'investissement qui a été fait, que ce soit au travers de l'ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), que ce soit au travers de l'accompagnement social, que ce soit au travers de la prévention, au travers de l'éducation, finalement, on arrive sur un terrain où ça n'imprègne absolument pas", a souligné Marie-Hélène Thoraval.

"Ce n'est pas nous qui faisons autorité, l'autorité elle est ailleurs. L'autorité elle passe par celui qui détient l'argent, elle passe aussi par celui qui détient les courants d'affluence. Donc ça passe par les narcotrafiquants, ça passe aussi par la diffusion d'une bien-pensance sur des zones qui sont, ce que j'appelle communément des ZAD, des zones d'un autre droit", a-t-elle conclut.