Casse du Louvre : deux semaines après les faits, l'enquête progresse
Deux semaines après le cambriolage du Louvre, quatre suspects sont désormais mis en examen, dont un couple. L’homme de 37 ans, au lourd casier, est soupçonné d’avoir participé au commando, son ADN ayant été retrouvé sur un scooter. Les bijoux de la couronne et un complice restent introuvables.
Deux semaines après le cambriolage du Louvre, le mystère autour des bijoux de la couronne demeure. Où les voleurs ont-ils dissimulé leur butin ?
Ce week-end, sur les 5 dernières personnes interpellées, deux ont été mis en examen, les trois autres relâchés. Ce sont donc désormais quatre suspects actuellement aux mains des enquêteurs et de la justice.
L’enquête qui avance à petits pas, avec cette certitude désormais : la piste de l’ingérence étrangère est totalement écartée, selon le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. La thèse d’un réseau de malfrats proche de la petite délinquance est désormais privilégiée par les enquêteurs.
Un suspect déjà condamné à 11 reprises
Selon plusieurs sources policières, il s’agit d’une équipe de voleurs, tous connus pour des délits du quotidien. Des malfrats sans lien apparent avec le haut du spectre de la criminalité organisée. Parmi les deux derniers suspects mis en examen samedi, un couple : un homme de 37 ans et une femme de 38 ans.
Lui est suspecté d’avoir fait partie du commando du Louvre, son ADN a été retrouvé sur un des scooters utilisés dans la fuite. Il a déjà été condamné à 11 reprises pour des faits de vols, de violences et des délits routiers.
Un dernier malfrat introuvable
Quant à sa femme, mise en examen pour complicité de vol, son ADN a aussi été retrouvé, cette fois dans le camion nacelle. Mais les enquêteurs n’ont pas la certitude qu’elle ait été présente sur les lieux du casse. Il pourrait s’agit d’un ADN de transfert, car elle a été en contact avec son mari peu de temps avant le vol.
Quoiqu’il en soit, les policiers ont la certitude qu’elle était au courant du cambriolage, même si elle nie toute implication, de près ou de loin. La certitude ce lundi matin, c’est que les enquêteurs tiennent au moins trois des quatre principaux suspects et ces derniers sont actuellement en détention provisoire.
Le dernier malfrat du quatuor, lui en revanche, court toujours dans la nature, tout comme les bijoux qui restent, pour le moment, introuvables.