Cambriolage au Louvre : deux pistes privilégiées par les enquêteurs
Deux suspects, soupçonnés d’avoir participé au spectaculaire casse du Louvre, sont toujours entendus par les enquêteurs dans les locaux de la police. Originaires de Seine-Saint-Denis et connus des services de police, les deux hommes ont été confondus par leur ADN.
La suite dans l’affaire du cambriolage du Louvre. Deux suspects, soupçonnés d’avoir participé au spectaculaire casse, sont toujours entendus par les enquêteurs dans les locaux de la police. Originaires de Seine-Saint-Denis et connus des services de police, les deux hommes ont été confondus par leur ADN.
Interpellés samedi soir, leurs gardes à vue ont été prolongées à deux reprises. Les deux suspects ont pour le moment décidé de garder le silence. Malgré la dizaine d’interrogatoires menés pour le moment.
Une stratégie habituelle, selon Axel Ronde, porte-parole du syndicat de police CFTC : "Ces individus sont chevronnés, ils ont l’habitude des gardes à vue puisqu’ils sont connus des services de police. En général, les premières 24 heures voire 48 heures ils ne parlent pas, ils ne communiquent pas."
La stratégie des enquêteurs
Les enquêteurs vont désormais devoir mettre en place des stratégies lors des auditions. Par exemple, organiser une confrontation entre les deux suspects pour espérer les diviser et ainsi obtenir des informations.
Dans le même temps, les investigations se poursuivent pour trouver les deux autres mis en cause, selon Axel Ronde. "On va saisir l’ensemble des appareils technologiques, électroniques, qu’ils ont en leur possession. On va les décortiquer. On va savoir avec qui ils sont en contact, avec qui ils parlent", détaille le porte-parole.
Concernant le butin, les policiers explorent actuellement deux principales pistes. Celle d’une cachette où les suspects, se sentant recherchés, auraient laissé les bijoux ou bien celle d’une fuite du trésor vers l’étranger et cela, sur ordre d’un commanditaire.
