Affaire Gérard Miller : le parquet requiert sa mise en examen pour viols et agressions sexuelles
Le psychanalyste Gérard Miller a été présenté aux juges d’instruction mercredi 2 octobre, après la fin de sa garde à vue. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire et requiert sa mise en examen pour plusieurs faits présumés de viols et d’agressions sexuelles, dénoncés par sept femmes.
La garde à vue de Gérard Miller a pris fin mercredi 2 octobre, au matin. Le psychanalyste a été présenté aux juges d’instruction, alors que le parquet a ouvert une information judiciaire et requiert sa mise en examen pour plusieurs faits présumés de viols et d’agressions sexuelles.
Des faits présumés de 2000 à 2020
Selon le parquet, Gérard Miller est visé par des accusations de viols sur mineures de plus de 15 ans, concernant plusieurs jeunes filles entre 2000 et 2004.
Il est également soupçonné de viol et d’agression sexuelle sur une femme en 2019, ainsi que d’agression sexuelle sur une autre femme en 2020. Au total, sept plaignantes sont directement concernées par la procédure.
Une première plainte en février 2024
L’affaire a commencé le 6 février 2024, lorsque le parquet de Paris a reçu la plainte d’une femme affirmant avoir été victime de faits commis en 1995. L’enquête avait été confiée à la Brigade de protection des mineurs de la préfecture de police de Paris.
Dans la foulée, une vingtaine de femmes ont livré leur témoignage à la justice. Elles évoquent des scènes à caractère sexuel survenues après une séance d’hypnose, lors d’une soirée alcoolisée ou sous prétexte d’un rendez-vous professionnel. Elles étaient alors âgées de 14 à 25 ans. Tous les témoignages n’ont pas pu donner lieu à des poursuites. Certains faits, qui auraient été susceptibles de qualification pénale, sont apparus prescrits.