Nathalie Loiseau était l'invitée de la matinale d'Europe 1 1:23
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Ariel Guez , modifié à
Invitée de la matinale d'Europe 1, la députée européenne LREM Nathalie Loiseau est revenue sur les mesures mises en place par les pays européens pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Elle dénonce la position du gouvernement britannique, qui a choisi d'instaurer une quatorzaine pour tout voyageur qui arriverait en Grande-Bretagne en provenance du sol français.
INTERVIEW

Depuis samedi 4 heures du matin, tous les voyageurs qui voulaient rejoindre le Royaume-Uni depuis la France ont vu leurs plans chamboulés : une quatorzaine est désormais obligatoire. Au micro d'Europe 1, Nathalie Loiseau a dénoncé cette mesure, prise par le gouvernement britannique. "Cela met en difficulté énormément de gens", déplore-t-elle. Mais surtout, avance la cheffe de file des eurodéputés LREM à Bruxelles, cette mesure "ne repose pas sur des données scientifiques". Ainsi, Nathalie Loiseau souhaite que la quatorzaine soit supprimée par les autorités britanniques et "qu’on retrouve de la fluidité entre nos deux pays". "On sait qu’en France, la circulation du coronavirus a été beaucoup moins forte qu’au Royaume-Uni, donc cette mesure n’avait pas de raison d’être", lance la députée européenne française au micro d'Europe 1. 

"Le gouvernement britannique a beaucoup tardé à agir contre le coronavirus"

Pour autant, la députée européenne ne croit pas que cette nouvelle quatorzaine soit synonyme d’une dégradation des relations franco-britanniques. "La même mesure a été prise avec l’Espagne", rappelle-t-elle. "Cela montre un gouvernement britannique qui a beaucoup tardé à agir contre le coronavirus", avance toutefois Nathalie Loiseau, qui pointe les conséquences que cette mesure pourrait avoir, dans un contexte bien particulier pour le vieux continent. "Cela arrive à un moment où le Brexit pose déjà des difficultés, qui ne vont qu’augmenter", prévient l'élue LREM. 

"C’est une évolution du Royaume-Uni que je trouve négative pour ce pays et aussi pour ses relations avec l'Europe", conclut-elle.