Une réunion autour de la vaccination s'est tenue lundi soir (image d'illustration). 1:15
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Louis de Raguenel
Le gouvernement change de stratégie dans sa communication autour de la campagne de vaccination. De nouvelles mesures ont été actées lundi et d'autres sont encore à l'étude, dont l'entrée en piste des pharmaciens plus tôt que prévu dans le calendrier initial.

Après la crise des masques et des tests, le gouvernement veut tout faire pour éviter la crise des vaccins. Lundi soir, Emmanuel  Macron a convoqué une réunion exceptionnelle pour voir comment accélérer la campagne de vaccination anti-covid-19 et cesser d’être la risée de l’Europe...

Si tout le monde était quasi-unanime il y a seulement trois semaines pour saluer une stratégie gouvernementale détaillée et cohérente, le vent a rapidement tourné ces derniers jours et, comme l'a confié à Europe 1 une source proche de l’exécutif, il s’agit de redresser la barre de toute urgence.

Ouverture des hôpitaux publics

Parmi les premières mesures déjà actées, l’accélération de la distribution des doses de vaccins dans les EHPAD et l’ouverture plus large des hôpitaux publics pour atteindre une centaine à la fin de la semaine, 300 d’ici quinze jours et 600 dans un mois.

Protocole de consentement allégé

Autres options qui étaient encore à l’étude lundi soir : l’allègement du protocole de consentement et l’évolution du caractère obligatoire de la visite pré-vaccinale, des précautions dont ne s’embarrassent pas nos voisins européens et qui, selon plusieurs spécialistes, retardent tout le processus de vaccination.

Les pharmaciens sollicités plus tôt ?

Enfin, autre piste évoquée : l’entrée en piste, plus tôt que prévu, des pharmaciens, qui ne devaient intervenir que lors de la phase de vaccination collective prévue entre le printemps et l’été. Un changement de cap et de communication pour éviter à tout prix que la crise sanitaire se transforme en fiasco politique.