Jean-Michel Blanquer était l'invité de la matinale d'Europe 1 mardi. 2:20
  • Copié
Séverine Mermilliod , modifié à
Fortement critiqué de part et d'autre en raison de la lenteur de la vaccination en France, le gouvernement a assuré travailler à accélérer le processus. Sur Europe 1 mardi, Jean-Michel Blanquer a souhaité que les enseignants aussi soient vaccinés rapidement, "si possible en mars".
INTERVIEW

Pointé du doigt pour la lenteur de son processus de vaccination contre le coronavirus par rapport aux autres grands pays développés, le gouvernement français a décidé de mettre un coup de collier. Le ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer, invité d'Europe 1 mardi, a salué "l'impulsion" donnée par Emmanuel Macron pour accélérer la campagne et a affirmé participer à cette impulsion "en disant qu'il faut accélérer aussi pour les professeurs." Il a confirmé souhaiter que les enseignants soient vaccinés rapidement, "si possible en mars".

 

Une "première cohorte" en mars ?

"Nous y travaillons dans le cadre de l’accélération générale", a-t-il assuré, avec "l'objectif de pouvoir commencer au mois de mars si possible, en respectant les priorités" pour les personnes âgées et le personnel soignant. "Je suis capable de comprendre qu’il faut commencer par les personnes âgées, les hôpitaux, mais juste après viennent les personnes de mon ministère car elles sont au contact des enfants, des adolescents", a-t-il demandé alors que les pompiers et les aides à domicile font aussi partie des personnes prioritaires depuis lundi.

"Ce que je souhaite, c'est qu'une première cohorte puisse être concernée au mois de mars", a insisté Jean-Michel Blanquer, qui a rappelé que cette décision faisait encore l'objet d'un "travail collégial" avec, entre autres, le ministre de la Santé.