Et si on rechargeait sa montre connectée...avec sa peau ?

  • Copié
Chaque jour, dans sa chronique "L'innovation du jour", Anicet Mbida nous livre ce qui se fait de mieux en matière de nouvelles technologies. Mardi, il se penche sur une nouvelle technique mise au point par une université américaine qui permet de convertir la chaleur perdue naturellement par le corps humain en électricité. 

Et si notre énergie corporelle signait la fin des piles dans les montres et autres bracelets connectés ? C'est l'idée derrière une montre connectée, encore au stade de prototype, fabriquée par l'entreprise Matrix Industries. Mardi, dans sa chronique "L'innovation du jour", Anicet Mbida nous présente cette technologie mise au point par l'université américaine de Boulder, dans le Colorado. Concrètement, ce procédé permet de convertir la chaleur perdue naturellement par notre corps en électricité. Car si la température interne d'un être humain est de 37 degrés Celsius, elle n'est que de 33 ou 34 degrés Celsius à l'extérieur. 

Un volt par centimètre carré

La technique qui permet de générer environ un volt par centimètre carré de peau. C'est assez peu, mais appliquée sur toute la surface d'un bracelet, cette technologie permet de générer cinq volts. Largement suffisant pour alimenter une montre, un capteur de glycémie ou encore un bracelet connecté. Les chercheurs réfléchissent également à adapter cette technologie pour les pacemakers : cela permettrait d'éviter aux patients équipés de ce dispositif de devoir repasser sur la table d'opération pour en changer la pile. Une opération certes anodine mais qui n'est pas exempt de possibles complications. 

Pour l'instant, seule la montre connectée de Matrix Industries est équipée de cette technologie qui mettrait fin aux piles. Il faut donc s'armer encore de patience pour voir la fin des piles dans les montres.