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Jérôme Lacroix, édité par Laetitia Drevet , modifié à
La start-up lyonnaise Reverto propose d'utiliser la réalité virtuelle pour confronter ses utilisateurs à des situations de sexisme et de harcèlement. En faisant vivre ces expériences, son créateur espère susciter des prises de conscience. L'initiative avait été nominée l'année dernière aux Trophées d'avenir Europe 1. 

Et si on profitait du virtuel pour se confronter à la dure réalité ? Le jeune entrepreneur Guillaume Clere propose d’utiliser des casques de réalité virtuelle pour éveiller la société à la lutte contre le sexisme et le harcèlement moral. En enfilant le casque on peut par exemple se retrouver dans la peau et les pas de Léa, une jeune femme. Au cours des 8 minutes d'immersion, Léa va être confrontée à des agissements sexistes.

Susciter des prises de conscience

En faisant vivre la situation aux utilisateurs, Guillaume Clere espère susciter des prises de conscience. Reverto propose cinq sensibilisations qui abordent les thèmes du sexisme, du harcèlement moral, du harcèlement sexuel, des discriminations liées au handicap et du harcèlement scolaire. Les contenus sont produits par l'entreprise elle-même, avec l'aide de cabinets d'experts dans les domaines en questions.

Les clients visés sont surtout les entreprises et des collectivités. Le système Reverto est déjà à disposition des référents harcèlement et sexisme, des ressources humaines mais aussi des associations qui interviennent en entreprises. La start-up marche déjà bien pusiqu’elle affiche 200% de croissance et emploie huit collaborateurs. L’année dernière, elle avait d’ailleurs été nominée aux Trophées de l'avenir d’Europe 1.