"La ruche à vélo" : optimiser le rangement des vélos en ville avec un système automatisé

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, édité par Mathilde Durand
Garer un vélo en ville peut s'avérer être un vrai casse-tête. A l'heure où les mobilités douces se développent, une start-up de Nantes a créé "La ruche à vélo". Un dispositif qui permet de ranger les cycles de manière automatisée et optimisée. La première ruche sera installée à Angers dans quelques mois. 

L’utilisation du vélo a explosé avec les grèves dans les transports en Ile-de-France, mais également partout en France, où les usagers sont à la recherche de mobilités plus douces. Mais les nouveaux cyclistes se sont aussi rendus compte du manque de parkings adaptés. Heureusement, des solutions commencent à se mettre en place. Par exemple : un parking vertical où on empile les vélos les uns sur les autres. L’objectif : mettre un maximum de vélos dans un minimum d’espace.

50 vélos sur 24 mètres carrés

Pour garer son vélo en ville, on est obligé de sacrifier soit une partie du trottoir, ce qui incommode les piétons, soit du stationnement pour les voitures, ce qui ajoute des embouteillages et peut perturber la circulation. D’où cette idée de construire des maisonnettes d’un étage avec un système totalement robotisé qui attrape le vélo dans un sas et qui va le ranger automatiquement en optimisant l’espace.

Avec cette installation, il devient possible de garer une cinquantaine de vélo sur 24 mètres carrés. Sur la même surface, actuellement, les usagers ne peuvent en ranger que quinze ou seize, soit trois fois moins. 

"La ruche à vélo" s'installera à Angers

Tout fonctionne via une application ou avec sa carte de transports. On peut même réserver à l’avance pour être sûr d’avoir une place. Ce dispositif s’appelle "la ruche à vélo". Il a été développé par une start-up nantaise. La première installation devrait avoir lieu d’ici quelques mois, près de la gare d’Angers.

Développer des parkings pour vélos est devenu un réel enjeu pour les grandes villes. Il y a de plus en plus de pistes cyclables, des subventions pour l’achat d’un vélo électrique, des indemnités kilométriques quand on part travailler à vélo. Il reste maintenant à régler le casse-tête du stationnement sécurisé. 400.000 vélos sont volés chaque année. Avec le vandalisme, cela reste le principal frein à son développement.