Asthme : une carte et une appli pour aider à gérer les crises

"Même quand on connaît bien son asthme, une crise peut survenir, plus difficile à gérer qu'une autre", souligne l'association.
"Même quand on connaît bien son asthme, une crise peut survenir, plus difficile à gérer qu'une autre", souligne l'association. © DIDIER PALLAGES / AFP
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avec AFP , modifié à
A l'occasion de la Journée mondiale de l'asthme, une association détaille pas à pas la façon de gérer une crise.

Parce qu'une crise d'asthme peut parfois devenir une "urgence vitale", l'association Asthme et Allergies a lancé mardi une application mobile et une carte à destination des asthmatiques, pour leur rappeler les règles à suivre en cas de crise grave.

"Appelez le 15 si tout le reste n'a pas fonctionné". "Prenez deux bouffées de votre bronchodilatateur", "asseyez-vous bien droit et restez calme", "respirez lentement et régulièrement", "s'il n'y a pas d'amélioration, reprenez deux bouffées de votre bronchodilatateur", puis "prendre le corticoïde prescrit par le médecin" et enfin, "appelez le 15" si tout le reste n'a pas fonctionné : à l'occasion de la Journée mondiale de l'asthme, ce mardi, l'association détaille pas à pas la façon de gérer une crise. Car "même quand on connaît bien son asthme, une crise peut survenir, plus difficile à gérer qu'une autre", souligne l'association, qui recommande aux asthmatiques d'avoir "toujours sur soi" la carte ou de télécharger l'application, appelée "Crise d'asthme, agir".

1.000 décès par an. "Aujourd'hui encore, l'asthme c'est plus de 1.000 décès par an et 60.000 hospitalisations en urgence", rappellent Asthme et Allergie, la Société de pneumologie de langue française, la Fédération française de pneumologie et la Fondation du souffle. Les quatre organismes mettent en particulier l'accent sur l'asthme chez les adolescents, car nombre d'entre eux "négligent leur traitement, et s'exposent à de graves complications". "Face à ce problème de santé publique, la meilleure façon de l'oublier, c'est d'apprendre à le traiter", plaident-ils.