Transat Jacques-Vabre : départ encore repoussé pour les Imoca, épargnés par Ciaran

Transat Jacques-Vabre
La flotte ne devrait pas s'élancer avant mardi au plus tôt (illustration). © PIERRE BOURAS / DPPI VIA AFP
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avec AFP / Crédit photo : PIERRE BOURAS / DPPI VIA AFP
Après avoir essuyé jeudi la tempête Ciaran à quai au Havre, les 40 Imoca engagés sur la 16e édition de la Transat Jacques-Vabre vont devoir encore patienter. La flotte ne devrait pas s'élancer avant mardi au plus tôt. Dimanche dernier, les monocoques du Vendée Globe étaient restés à quai au moment du départ de la Transat Jacques-Vabre pour éviter la tempête.

Les quarante Imoca engagés sur la 16e édition de la Transat Jacques-Vabre ont essuyé jeudi la tempête Ciaran à quai au Havre et vont devoir encore patienter : la flotte ne devrait pas s'élancer avant mardi au plus tôt. "La possibilité évoquée (mercredi) de voir s’élancer les Imoca dimanche est désormais exclue, notamment à cause du renforcement du vent de secteur ouest, très impactant au large du Havre", a expliqué le directeur de course Francis Le Goff.

"Des vagues de neuf mètres en point de Bretagne"

Dans un communiqué transmis à l'AFP, l'organisation de course a précisé qu'elle travaillait désormais "sur un scénario de départ dont une première option serait mardi en tout début de matinée". "On savait qu'il y aurait une deuxième dépression après cette tempête avec des vagues de neuf mètres en pointe de Bretagne ce week-end et une mer très chahutée", a commenté auprès de l'AFP le marin Maxime Sorel (V and B - Monbana - Mayenne). "Tout le monde est compréhensif, mais c'est vrai que c'est une situation particulière. Les systèmes météo changent à toute vitesse, on est dans le flou complet et on ne sait pas trop quand on va partir", a-t-il déploré.

Dimanche dernier, les monocoques du Vendée Globe étaient restés à quai au moment du départ de la Transat Jacques-Vabre pour éviter la tempête Ciaran qui s'est abattue sur la Bretagne jeudi. "Il y avait plus de 60 noeuds de vent (111 km/h) dans le port, cela bougeait énormément, mais globalement, il n'y a rien à signaler pour les bateaux amarrés et le pic est passé", a détaillé Maxime Sorel. "Nous sommes restés très vigilants à l’ouverture des portes des bassins entre midi et 13h10, avec un mètre de surcote, ce qui a fait monter d’autant les pontons. Heureusement, le vent a baissé en parallèle et aucun dégât n’a eu lieu", a précisé Francis Le Goff.