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Transat Café L’Or : quand les bateaux se prennent pour des avions

Axel May du service des sports - Mis à jour le . 1 min
Le voilier Allagrande Mapei
Le voilier Allagrande Mapei © DR

Malgré une mer agitée, le grand départ de la Transat en double entre le Havre et la Martinique a eu lieu ce week-end. Les voiliers les plus rapides sont équipés de foils, qui rappellent des ailes d’avion. Reportage dans un Airbus A330neo pour comparer ces deux engins.

Devant un hangar de l’aéroport parisien d’Orly, un Airbus est en opération de maintenance. C’est là que le skipper italien Ambrogio Beccaria a rendez-vous avec un commandant de bord, Pascal Sartena, de la compagnie Corsair. "Nous voici devant l’A330neo. On dit que c’est un neo parce que les ailes ont été modifiées pour réduire encore davantage la consommation de carburant", explique le pilote de ligne.

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Transat Café L’Or : quand les bateaux se prennent pour des avions
Transat Café L’Or : quand les bateaux se prennent pour des avions © Axel May/Europe 1

La compagnie indique que dans le cadre du renouvellement de ses avions, elle dispose désormais de 9 Airbus A330neo, "faisant d'elle l'une des plus jeunes flottes du marché" et annonce une "consommation de carburant divisée par deux".

Une consommation de carburant divisée par 2

Les ailes, dont le bout est incurvé, font penser aux foils, ces appendices de carbone qui équipent les nouvelles générations de voiliers et qui leur permettent de voler au-dessus des flots. Ambrogio Beccaria, juste avant la Transat Café L'Or, est conquis. "Ça, c’est vraiment similaire. Les problématiques se ressemblent : même si nous jouons dans deux fluides différents, l’avion n’est que dans un seul fluide."

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En effet, l’avion ne doit composer qu’avec l’air. Tandis que le voilier, même quand on dit qu’il "vole", a toujours ses appendices en contact avec l’eau. Et si l’Airbus décolle grâce à la puissance de ses moteurs, le bateau ne peut compter que sur le vent pour s’élever au-dessus des flots.

La visite s’achève dans le cockpit, où Ambrogio Beccaria est bluffé par le logiciel "météo" plus efficace et plus simple que celui qu’il utilise à bord de son monocoque.