Top 14 : Montpellier confirme l'arrivée de Bernard Laporte à la direction
Le Montpellier Hérault Rugby a confirmé dimanche l'arrivée à la tête du club de Bernard Laporte, ex-président de la FFR et ancien sélectionneur du XV de France. L'objectif affiché est de "sauver le club" héraultais, actuelle lanterne rouge du Top 14. Une arrivée qui devrait être commentée, Bernard Laporte ayant été condamné avec le président du club, Mohed Altrad.
Montpellier a confirmé dimanche l'arrivée à sa tête de Bernard Laporte, ex-président de la Fédération française de rugby (FFR), afin de "sauver le club" héraultais, actuelle lanterne rouge du Top 14. L'ancien sélectionneur du XV de France, 59 ans, est nommé directeur du rugby, a précisé dans un communiqué le Montpellier Hérault Rugby (MHR), parlant d'une "décision stratégique (...) prise au vu de la situation d'urgence sportive du club". Laporte succède à Philippe Saint-André, lui aussi ancien sélectionneur de l'équipe de France, qui continuera toutefois "de conseiller la direction générale" du MHR.
Condamnation commune avec le président du club
"L'arrivée de Bernard Laporte vise à sauver le club et à remettre de la cohésion dans le projet sportif", a encore souligné le club languedocien, dernier du classement après sa défaite samedi à Perpignan (23-16), son sixième revers en sept rencontres.
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L'arrivée de Bernard Laporte dans le club du président Mohed Altrad ne manquera pas d'être commentée, moins d'un an après la condamnation commune des deux hommes dans une affaire de corruption active, de trafic d'influence et d'abus de biens sociaux. Dans un entretien au Journal du dimanche, Mohed Altrad a justifié cette décision, évoquant "l'un des meilleurs connaisseurs français du rugby mondial", à "la culture de la gagne".
À la tête de la FFR jusqu'en janvier 2023, Bernard Laporte avait été poussé à la démission après sa condamnation à deux ans de prison avec sursis et 75.000 d'amende le 13 décembre 2022 par le tribunal correctionnel de Paris, pour avoir noué un "pacte de corruption" avec Mohed Altrad, lié notamment au parrainage du maillot du XV de France. Une décision dont il a fait appel. Le patron du MHR avait lui écopé de 18 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende.