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Charles Guyard, édité par Margaux Lannuzel
L'Association des joueurs professionnels de handball dénonçait jeudi dans un communiqué la prescription illégale de tests de grossesse à des joueuses du Nantes Atlantique Handball. Mais le club est depuis monté au front pour affirmer que les sportives étaient au courant. 

L'affaire des tests d'hormones réalisés sur les handballeuses nantaises l'été dernier pour déterminer une éventuelle grossesse fera-t-elle pschitt ? Tout le club est monté au front hier pour dénoncer à l'unisson l'Association des joueurs professionnels de handball, à l'origine de cette accusation. En conférence de presse, les principales intéressées ont affirmé qu'elles étaient au courant, indiquant que si l'une d'elle a malgré tout alerté le syndicat, c'est d'abord parce qu'elle n'avait pas compris la démarche. 

"Ce qui me choque c'est que forcément la manière dont ça a été relayé et déformé", réagit Camille Ayglon Saurina, arrière droit et internationale tricolore. "On parle d'illégalité, on parle de choses qui sont vraiment graves", poursuit la championne, réaffirmant sa confiance dans le médecin du club. "Il a son cabinet, il a d'autres patients, il n'a pas de comptes à rendre aux dirigeants quant aux résultats des analyses. (...) On veut faire front et dire qu'on a confiance en notre médecin."

"Ça pourrait être un règlement de comptes"

Arnaud Ponroy, le président du club, va lui plus loin et s'interroge sur les intentions de l'Association à l'origine de la polémique. "Ça pourrait être un règlement de compte", estime-t-il. "Il n'y a pas d'histoire et l y a le syndicat des joueurs qui est monté au créneau de façon pas très normale. Ils n'ont jamais fait ça par le passé. Ce n'est peut-être que de la politique, je n'en sais rien."

Le Nantes Atlantique Handball a désormais une semaine pour se remettre de ses émotions avant la réception de Fleury, vendredi prochain, pour les huitièmes de finale de la Coupe de France.