Rugby : l'ancien international Marc Dal Maso atteint de Parkinson

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avec AFP , modifié à
L'ancien talonneur aux 33 sélections s'interroge sur les liens entre sa maladie et les chocs reçus lors de sa pratique du rugby.

Marc Dal Maso, l'ancien talonneur international français et entraîneur de la mêlée du Japon pendant la Coupe du monde 2015, a annoncé être atteint de la maladie de Parkinson. Le sportif s'interroge sur un lien éventuel avec la pratique du rugby.

Une maladie "commencée vers 30 ans". Dal Maso, 48 ans et 33 sélections au compteur, explique ainsi dans un entretien à Midi-Olympique paru lundi avoir arrêté d'entraîner Mont-de-Marsan en 2012 car il était victime de "tremblements, très légers, mais qui représentaient effectivement les premiers signaux de la maladie". Celle-ci est finalement détectée en octobre 2012 mais a "commencé vers 30 ans". Il indique qu'il n'est "pas mourant" et que la maladie "n'altère pas (ses) compétences." "Cela ajoute un peu plus de fatigue" au quotidien, explique-t-il.

"Les coups" à l'origine de la maladie ? L'ancien talonneur, qui s'est rappelé au souvenir de la France en faisant de la mêlée du Japon l'une des meilleures de la planète pendant la Coupe du monde 2015, est persuadé que cette maladie ne lui est "pas (arrivée) par hasard". "Je ne sais pas exactement comment cela est arrivé, si ce sont les coups qui sont à l'origine de ma maladie, est-ce que ce sont les protéines qui sont dans le corps ?", s'interroge-t-il ainsi. Le médecin qui le suit n'a cependant "pas de réponse définitive sur le sujet". Dal Maso dit avoir subi "un seul véritable K.O." dans sa carrière et a "aujourd'hui très peur des commotions cérébrales". 

Le Japon ? Une façon de "se cacher". Dal Maso explique au départ être allé entraîner le Japon, en 2013, "pour aller (se) cacher" après avoir "refusé Toulon et le Racing". "Même Eddie Jones (sélectionneur du Japon lors de la Coupe du monde 2015) ne le sait toujours pas aujourd'hui", confie-t-il. Il affirme avoir finalement décidé de rendre publique sa maladie car il sait "qu'il y a des bruits qui courent sur (lui). Alors plutôt que d'entendre les gens dire des conneries, il vaut mieux qu'ils sachent".