Toulouse Rugby 1:43
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Simon Ruben édité par Léa Leostic , modifié à
La Rochelle et Toulouse se retrouvent en finale de Coupe d’Europe samedi (17 h 45, heure française) à Twickenham. Les Toulousains sont en quête d’un cinquième titre européen, alors que les Rochelais n’ont jamais atteint un tel niveau dans la compétition. Les Toulousains ont l’avantage de l’expérience, mais les deux équipes brillent cette saison.

La Rochelle-Toulouse, cela ressemble à une affiche de Top 14. Mais ce samedi, tout est différent. Rochelais et Toulousains s’affrontent en finale de Coupe d’Europe (17 h 45, heure française), à Twickenham, en Angleterre, où 10.000 spectateurs sont autorisés en tribunes. Les deux équipes, qui sont aussi celles qui occupent les deux premières places en championnat, se retrouvent au sommet de l’Europe. Pourtant, leur parcours et leur histoire n’ont que peu de points communs.

"On a la chance d’avoir un staff qui a gagné beaucoup de titres"

A Toulouse, cette finale de Coupe d’Europe vient s’inscrire dans la longue tradition du club, qui a une histoire riche de trophées, avec quatre Coupes d’Europe. Dans l’équipe actuelle, certains ont déjà connu ce genre de finale, comme Maxime Médard, déjà présent lors du titre de 2010. Dans le staff, l’entraineur des arrières Clément Poitrenaud a lui disputé trois finales européennes avec le Stade toulousain. "On a la chance d’avoir un staff très étoffé qui a gagné beaucoup de titres et notamment la Coupe d’Europe", constate le jeune demi d’ouverture Romain Ntamack.

"Les joueurs qui ont gagné énormément de choses, on sent qu’ils sont plus en alerte, plus attentifs et plus précis sur tout ce qu’ils font. Donc forcément, nous, les plus jeunes qui avons un peu moins d’expérience dans ce genre de grands événements, on regarde un peu comment ils font pour se concentrer pour faire comme eux", poursuit l’international français.

"La petite marche qu’il reste à franchir est la plus dure"

A l’inverse, le club rochelais n’a pas vraiment ses marques dans les compétitions. Monté en Top 14 en 2014, les Maritimes n’ont encore jamais gagné aucune compétition majeure. Mais le groupe est porté par l’euphorie de cette épopée. "Ca fait un an que l’on travaille dur pour ça. Il faut profiter de tout, de tout ce qu’on voit en ville, de tous les drapeaux et tout le soutien que l’on reçoit. Mais parfois, la petite marche qu’il reste à franchir est la plus dure", reconnait le troisième ligne Grégory Alldritt.

Cette finale franco-française illustre aussi le chemin parcouru par le rugby tricolore. Celui-ci est porté à la fois par des clubs historiques comme Toulouse qui retrouve le top niveau européen et des équipes émergentes comme La Rochelle, qui rêve d’entrer dans l’histoire du rugby européen. En cas de victoire, le Stade toulousain deviendrait le club le plus titré sur la scène européenne. Les Hauts-Garonnais comptent pour le moment quatre étoiles, à égalité avec les Irlandais du Leinster.