La Fédération néo-zélandaise de rugby (NZR) a annoncé jeudi soutenir le projet controversé de vendre des parts de sa marque All Blacks à des investisseurs américains. 1:43
  • Copié
Europe 1 avec AFP , modifié à
La Fédération néo-zélandaise de rugby (NZR) a donné jeudi son accord au projet "révolutionnaire" de vendre des parts de sa marque All Blacks à des investisseurs américains, un choix controversé que doivent encore accepter les joueurs. "Nous pensons que c'est une opportunité véritablement transformatrice", a assuré le patron de la NZR. 

La Fédération néo-zélandaise de rugby (NZR) a annoncé jeudi soutenir le projet controversé de vendre des parts de sa marque All Blacks à des investisseurs américains, le décrivant comme "un tournant révolutionnaire pour le rugby". "Nous pensons que c'est une opportunité passionnante et véritablement transformatrice qui peut profiter à l'ensemble de ce sport pour les générations à venir", a dit le patron de la NZR, Mark Robinson.

L'accord conclu avec le fonds d'investissement californien Silver Lake Partners a reçu l'approbation unanime des ligues provinciales lors de l'assemblée générale annuelle de la fédération à Wellington, mais il doit encore recevoir, en principe jeudi, le feu vert de l'association des joueurs pour être adopté. La fédération néo-zélandaise a répondu favorablement à la proposition du fonds Silver Lake, basé en Californie: 280 millions de dollars (230 millions d'euros) pour acquérir une partie de la marque "All Blacks", celle des hommes en noir triples champions du monde, qui gagnent huit matches sur dix.

Un choix très controversé

Ce choix reste néanmoins très controversé et certains évoquent même la possibilité d'un véto des joueurs. Les All Blacks sont à la fois un monument historique et une obsession de tous les jours en Nouvelle-Zélande, ils font partie intégrante de la vie des habitants, de leur fierté nationale, à quelques encablures des grands rivaux australiens et sud-africains.

Mais l'enjeu commercial est d'importance. Silver Lake souhaite acheter 12,5% des droits commerciaux et le droit de négocier des accords dans le monde entier pour vendre des droits de télévision et des produits dérivés. Ce qui ferait bondir la valeur commerciale globale du rugby néo-zélandais à 2,2 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros).