Gasperini Atalanta Bergame 1:27
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Jean-François Pérès
Mercredi, à Lisbonne, le PSG affrontera l'Atalanta Bergame en quart de finale de la Ligue des champions, à 21 heures. Dans cette ville italienne de 120.000 habitants, la population est très attachée à son club. Alors que le club a longtemps été habitué aux seconds rôles, une qualification serait historique pour l'équipe de Gian Piero Gasperini.

Mercredi à 21 heures, le Paris-Saint-Germain affrontera le club italien de l'Atalanta Bergame lors du quart de finale de la Ligue des champions, qui se déroulera à Lisbonne. Une affiche très attendue par les supporters du PSG, confiants malgré l'avalanche de blessures qui touchent le club parisien. Du côté italien, la ferveur n'est pas des moindres. Car à Bergame, on ne plaisante pas avec son club. Depuis dix ans, chaque nouveau-né reçoit d'ailleurs en cadeau un maillot du club. À l'origine de cette initiative, il y a Enrico Percassi, ingénieux président. "Si vous êtes de Bergame, vous ne pouvez pas ne pas aimer l'Atalanta", assure-t-il.

Un effectif construit depuis quatre ans

Dans cette ville de 120.000 habitants à 50 km au nord-est de Milan, le contraste est saisissant entre sa discrétion et la passion qu'elle voue à son équipe. Le club a pourtant longtemps été cantonné aux second rôles, voire à la seconde division du championnat italien. Il y a quatre ans, la mue opère. Enrico Percassi embauche Gian Piero Gasperini, un entraîneur italien aux références modestes mais adepte d'un football offensif.

Ce dernier a construit pièce par pièce son effectif jusqu'à la qualification historique de son équipe pour la Ligue des champions. Sur le terrain, il n'y a pas de grandes stars internationales, contrairement au PSG de Neymar et Mbappé, mais un jeu pétillant qui a séduit les observateurs du football européen. Lors de la saison de Serie A qui vient de se terminer, Papu Gomez, Marten de Roon, Duvan Zapata et leurs coéquipiers ont terminé troisièmes du championnat.

Une victoire, historique, après le cauchemar du Covid-19 ?

Le parcours du club en Ligue des champions a pourtant été "difficile", confie l'entraîneur au journal L'Equipe, puis interrompu par la pandémie. Le 19 février dernier, en 8e de finale aller, l'Atalanta avait reçu les Espagnols de Valence, presque à domicile. En raison d'un stade trop petit, les 40.000 supporters font le déplacements jusqu'à Milan pour une victoire triomphale, 4 buts à 1. Une rencontre qui contribuera sans doute à la propagation du Covid-19, encore peu répandu en Europe à l'époque. Lors du match retour, à Valence, dernier match avant l'interruption de la compétition, l'entraîneur Gian Piero Gasperini avait révélé souffrir du virus.

La ville de Bergame et la Lombardie ont payé un lourd tribut à l'épidémie : il y a eu près de 17.000 morts dans la région. Une victoire, à peine sortie du cauchemar, serait historique et riche en émotion pour les joueurs, le club et tous les supporters italiens.

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