Olivier Giroud : "On était très crispé avant le match"

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"Je ne vais pas trop rentrer dans les détails". Enfin si, quand même. © FRANCK FIFE / AFP
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T.M. , modifié à
STRESS - Avant leur entrée dans la compétition - et leur victoire à l’arrachée contre la Roumanie - les Bleus ont eu "une grosse appréhension", de l'aveu même d’Olivier Giroud.

Ballons perdus, individualités en dessous des attentes… Certes, la France a gagné pour son entrée dans l’Euro 2016 (Merci Dimitri), mais les Bleus n’ont pas brillé par leur sérénité, vendredi soir.

Foutue pression. La faute à la pression. Ce n’est pas nous, c’est Olivier Giroud qui le dit. "On s’est fait la réflexion après le match. On était très crispé", a avoué le premier buteur de la compétition en conférence de presse. "Je ne vais pas trop rentrer dans les détails, mais on avait les bouches pâteuses, du mal à déglutir… des symptômes qui témoignent d’une grosse appréhension, d’une crispation", a-t-il reconnu. Il faut dire que la France n’avait pas joué un match officiel depuis près de deux ans.

"Après, on ne va pas tout mettre là-dessus, mais c’est vrai que les passes étaient peut-être moins assurées, moins claquées, moins précises. Ceci explique peut-être le surplus inhabituel de fautes techniques. Moi le premier", a-t-il enfin confessé. La première fois, c’est souvent comme ça.

BONUS :

Olivier Giroud nous a par ailleurs gratifié d’une belle phrase de philo, en cette période de révisions du bac : "la construction de la route vers la réussite n'est pas terminée". "J’aime bien la sortir celle-là, c’est mon frère qui me l’avait donnée".