L'OL rétrogradé en Ligue 2 : l'inquiétude des anciens du club
L'avenir du club de football de Lyon s'annonce sombre. L'OL vient d'être relegué en Ligue 2, via une décision du gendarme financier du football. Aux obsèques de Bernard Lacombe, ancien dirigeant, l'inquiétude règne chez les anciens noms.
C'est un moment difficile pour les supporters de l'Olympique Lyonnais. Alors que ces derniers viennent de perdre une figure du club, Bernard Lacombe, ancien attaquant et dirigeant du club, le mythique OL vient d'être relégué administrativement en Ligue 2.
Visiblement, le président américain de l'OL John Textor a échoué à convaincre la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion), le gendarme financier du foot français. Et si le club compte bien faire appel, dans les rangs des anciens membres présents aux obsèques de Bernard Lacombe, l'inquiétude règne.
Immense inquiétude des anciens noms
Devant l'église, les anciens de l'OL n'avaient pas le cœur à parler de ça. Pourtant le sort de leur club est au centre de leurs préoccupations, comme le reconnaît Grégory Coupet, le gardien de but des grandes années. "Je ne vais pas commenter ce que c'est que d'être un dirigeant. Mais je suis, je pense, comme tous les Lyonnais, hyper inquiet", confie-t-il au micro d'Europe 1.
Jean-Michel Aulas est lui aussi inquiet. Durant son hommage à Bernard Lacombe, l'ex-président de l'OL ne s'est pas privé d'évoquer, sans le dire, la situation du club avec ce message sibyllin. "Toi, Bernard, tu as incarné des valeurs. Et ces valeurs-là, on en a besoin à l'OL. À l'OL, on a besoin de figures qui rassemblent. De voix sincères. D'engagements solides. Pas de division", a-t-il insisté.
Un avenir qui ne tient qu'a un fil
Un pic lancé contre John Textor, actuel président de l'OL qui n'était pas présent aux funérailles mais dont la gestion du club depuis deux ans, pose question. Et son bras droit Mathieu Louis-Jean, directeur technique du club, n'a rien voulu dire devant les journalistes.
"Je ne préfère pas parler de la situation actuelle. Merci beaucoup", a-t-il simplement déclaré. Une communication minimaliste qui tranche avec l'exubérance souvent affichée par John Textor devant les micros. Signe, peut-être, de la fébrilité d'un club qui sait que son sort ne tient désormais plus qu'à un fil.